Brest : un homme interpellé pour avoir recouvert des distributeurs de billets avec ses excréments
Dimanche matin à Brest, un homme de 56 ans a été interpellé pour avoir recouvert des distributeurs de billets avec ses propres excréments. Le quinquagénaire avait déjà été condamné pour des faits similaires.
Il faut croire que les interventions successives de la justice à son encontre ne l’avaient pas dissuadé de reprendre ses méfaits. Après en avoir déjà commis de semblables en mars puis octobre 2014, un homme âgé de 56 ans se serait ainsi remis à recouvrir des distributeurs de billets avec ses propres excréments.
L’homme a été interpellé dimanche matin à Brest, rue Jean-Jaurès, alors qu’il était en train de viser une nouvelle agence bancaire. Sur ce mois de juillet, nous informe Ouest-France, il s’en serait pris à pas moins de 30 distributeurs, celui de dimanche inclus.
Excréments sur des distributeurs : le même mode opératoire depuis 2014
Les forces de l’ordre, et en l’occurrence la brigade anti-criminalité (BAC) qui surveillait le quinquagénaire depuis plusieurs jours, n’ont visiblement eu que peu de difficultés à le confondre, indiquant ainsi que « depuis 2014, son mode opératoire est resté le même ».
C’est-à-dire que cette personne remplissait des bouteilles d’un litre et demi avec ses excréments avant d’en déverser le contenu sur des distributeurs de billets, généralement en fin de nuit (entre 4h00 et 5h00). Après sa prise en flagrant délit, cet homme a été placé en garde à vue où il a reconnu les faits qu’on lui attribuait sans opposer la moindre résistance.
Une « contestation face au système », s’était-il déjà défendu
L’individu a été déféré au parquet lundi après-midi et placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de sa comparution, en novembre prochain, devant le tribunal correctionnel. Il est à rappeler qu’en 2015 et pour des faits similaires, il avait déjà été condamné à une amende puis à une peine de quatre mois de prison ferme.
Ses gestes répétés traduisaient, selon ses dires, une « contestation face au système ». Son avocate avait quant à elle précisé que « la banque avait fermé son compte bancaire à la suite d’un malentendu, ce qui [expliquait] son geste ».