Boris Johnson promet d’avancer à 2035 l’interdiction des ventes de véhicules essence ou diesel
C'est en présentant la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre que le Premier ministre a fait cette annonce. Les écologistes l'accusent de se contenter de "bonnes intentions".
Industriels et défenseurs de l’environnement n’ont pas apprécié. Mardi, Boris Johnson a promis, lors de la présentation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow au mois de novembre, la date butoir de 2035 concernant la fin des ventes de véhicules diesel ou essence. “Accueillir la COP26 est une opportunité importante pour le Royaume-Uni et les nations du monde entier d’intensifier la lutte contre le changement climatique”, a-t-il ajouté.
Fin des émission de GES en 2050
En outre, le Premier ministre annonce que d’ici 2050, le pays vise zéro émission nette de gaz à effets de serre et “tout au long de cette année, nous inciterons les autres à nous rejoindre”. La fédération des constructeurs automobiles (SMMT) s’est dite “extrêmement préoccupée” et attend de connaître les moyens qu’entend engager le gouvernement pour y parvenir. Elle observe que “La demande actuelle pour cette technologie toujours coûteuse ne représente qu’une fraction des ventes”, et qu’il faudrait “transformer le marché”.
Un discours “pavé de bonnes intentions”
Pour l’ONG environnementale The Climate Group, cette transition devrait intervenir “plus tôt”. Greenpeace dénonce un discours “pavé de bonnes intentions”, et préfèrerait des “actes”. Et Alison Doig, Responsable de programme à l’ONG Christian Aid, déplore également : “Ce gouvernement adore fixer des objectifs dans l’avenir mais ce dont nous avons besoin, c’est de mesures concrètes qui réduisent les émissions à court terme”. Enfin pour Extinction Rebellion, “la COP26 est déjà programmée pour échouer”.