Bolbec : un jeune homme séquestré et torturé à son domicile
Plusieurs semaines durant, un homme d'une vingtaine d'années a été séquestré et torturé à son domicile. Treize suspects ont depuis été interpellés dans le cadre de cette affaire.
Les faits se sont déroulés à Bolbec (Seine-Maritime) pendant plusieurs semaines, de novembre à décembre 2017. Un homme d’une vingtaine d’années a été séquestré et torturé à son domicile situé au centre-ville. L’origine des violences n’a pas été communiquée.
Lundi, ce sont treize suspects qui ont été interpellés et placés en garde à vue pour “séquestration accompagnée d’actes de tortures et de barbarie”. Selon la victime, dont la teneur des propos est rapportée par Paris Normandie, on lui aurait entre autres sévices uriné dessus, ses membres auraient été brûlés via la lame d’un couteau, il aurait été enfermé nu dans le frigo et contraint à ne pas dormir dans son lit. Le jeune homme a mis fin à son calvaire en réussissant à s’échapper de chez lui.
Séquestré et torturé chez lui : 13 suspectés interpellés
Quelque vingt infractions ont été retenues par les autorités, comportant des vols, des dégradation ainsi qu’une tentative de fellation. Après leur identification par la victime, les personnes suspectées d’avoir séquestré, torturé et tenté de violer le jeune homme ont été appréhendés par les enquêteurs de la Sûreté urbaine de Bolbec-Lillebonne, épaulés ici par des unités de police du Havre.
Une enquête préliminaire concernant des faits de violences et de séquestration a été ouverte, assure le procureur de la République du Havre François Gosselin. Il va notamment s’agir de déterminer, au travers des auditions, les rôles exacts de chacun des suspects dans les faits. D’après une source judiciaire, “il y avait toujours quelqu’un chez [la victime] 24h/24h pour l’empêcher de sortir”.
Une information judiciaire inscrite en pointillés
Les individus soupçonnés d’avoir dirigé les opérations sont interrogé à Bolbec, les autres au Havre. Leurs interrogatoires se poursuivent aux dernières nouvelles et pourraient conduire à l’ouverture d’une information judiciaire par le procureur de la République du Havre.
Pour les fait dont ils sont aujourd’hui soupçonnés, les suspects risquent la cour d’assises.