Blois : un an de prison avec sursis pour une mère porteuse qui vendait ses enfants
Une mère porteuse vendômoise accusée d'escroquerie sur plusieurs couples vient d'être condamnée par le tribunal correctionnel de Blois à un an de prison avec sursis.
Une mère porteuse originaire de Vendôme a été condamnée mardi, par le tribunal correctionnel de Blois, à un an de prison avec sursis pour escroquerie. Cette femme était ainsi accusée de vendre ses enfants à des couples sans toutefois forcément céder les bébés.
L’affaire, rapportée fin janvier, trouve son origine en 2008. Cette année-là, une mère de quatre enfants choisit de se séparer de son cinquième, qu’elle n’avait pas désiré. Et de le remettre à un couple de Parisiens sans la moindre contrepartie financière. Cette mère de famille retombera ensuite enceinte avant, cette-fois-ci, de vendre l’enfant une dizaine de milliers d’euros sur la toile.
Accusée d’escroquerie, une mère porteuse condamnée à de la prison
En 2009, un couple anglais requiert ses services dans le but d’être parents, mais l’accord entre les deux parties ne pourra s’établir, et ce en raison de tentatives d’insémination artisanale s’étant sans cesse soldées par des échecs. L’année suivante, cette femme accepte, moyennant la somme de 15.000 euros, de porter l’enfant d’un couple d’homosexuels.
À ces personnes, elle leur prétextera une mort du bébé à sa naissance, avant de remettre le nourrisson finalement vivant à un autre couple d’homosexuels, là aussi contre une dizaine de milliers d’euros. Après avoir ensuite répété une nouvelle fois cette manœuvre, la femme sera interpellée en 2013 puis mise en examen pour escroquerie et tentative d’escroquerie.
2.000 euros d’amende pour les couples concernés
Le 26 janvier dernier, cette femme était jugée par le tribunal correctionnel de Blois, lequel aura donc rendu son verdict près de deux mois deux tard. Une décision rapportée par La Nouvelle République qui s’avère pour ainsi dire conforme à la peine requise par le vice-procureur (un an de prison dont neuf mois de sursis).
Il est à souligner que la prévenue a été condamnée pour escroquerie mais relaxée pour tentative d’escroquerie. Les couples concernés ont quant à eux écopé d’une amende de 2.000 euros avec sursis pour incitation à l’abandon d’un enfant.