Biden gracie son fils Hunter, brisant ainsi sa promesse
Le dimanche 1er décembre 2024, Joe Biden a accordé une grâce à son fils, Hunter, impliqué dans des affaires de délit fiscal et possession illégale d'arme à feu. Quelles seront les répercussions de cette décision controversée ?
Tl;dr
- Joe Biden gracie son fils, Hunter Biden, accusé de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu.
- Le président américain revient sur sa parole, déclare que son fils a été ciblé injustement.
- Cette décision suscite des interrogations sur l’indépendance du système judiciaire américain.
Le président Biden gracie son fils
Le dimanche 1er décembre 2024 marque une volte-face dans l’administration Biden. Le président américain, Joe Biden, a gracié son fils, Hunter Biden, qui faisait face à des charges pour fraude fiscale et détention illégale d’arme à feu.
Un revirement de situation
Joe Biden, malgré ses assertions antérieures, a décidé de faire usage de son droit de grâce présidentielle. Il a affirmé, dans un communiqué, que son fils a été « pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils ». Pour le président, cette situation n’est rien d’autre qu’une « erreur judiciaire ».
Les charges contre Hunter Biden
Hunter Biden, 54 ans, ancien avocat et homme d’affaires, aujourd’hui artiste peintre, a plaidé coupable en septembre pour fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles. Il a aussi été reconnu coupable d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme, un délit dans l’État du Delaware, fief des Biden.
Une décision qui sème le doute
Cette décision pourrait susciter des interrogations sur l’indépendance du système judiciaire américain. Bien que le recours à la grâce présidentielle en faveur de membres de la famille ou d’alliés politiques ne soit pas inédit, cette situation pourrait alimenter le débat sur l’ingérence politique dans le système judiciaire.
En effet, Donald Trump, le président élu, a déjà annoncé son intention de nommer des soutiens fidèles à la tête du FBI et du ministère de la Justice. L’avenir de l’indépendance judiciaire aux États-Unis est ainsi remis en question, et les conséquences de cette décision restent à observer.