Béthune : un détenu s’évade pour aller souhaiter un bon anniversaire à sa fille
Vendredi dernier, un détenu s'est évadé de la maison d'arrêt de Béthune pour aller souhaiter un bon anniversaire à sa fille. S'il s'est ensuite rendu aux autorités, la justice l'a condamné à trois mois de prison supplémentaires.
Les faits remontent au vendredi 20 octobre dernier. Un homme de 34 ans, détenu à la maison d’arrêt de Béthune (Pas-de-Calais) depuis le mois de décembre, accède à une permission de sortie allant lui permettre de participer à un atelier culturel à Nœux-les-Mines de 8h45 à 18h00.
Sauf qu’à 16h00, le prisonnier apparaît introuvable, rapportent nos confrères de La Voix du Nord. Les autorités se lancent à sa recherche, sans succès. Il s’avèrera que l’homme s’était évadé pour aller retrouver sa fille de 5 ans qui fêtait ce jour-là son anniversaire. Pour l’anecdote, sa femme et lui sont également nés le même jour.
Il s’évade pour sa fille et insiste pour être interpellé le soir même
Un trajet ayant emmené le détenu jusqu’à Bruay, où il est resté entre 15 et 30 minutes avant d’appeler la police à 23h00 pour se rendre. L’histoire ne s’arrête toutefois pas là, car étant donné qu’une évasion a été observée, une sanction doit être prononcée en conséquence. La procureur a ainsi requis six mois de prison supplémentaires, alors que l’avocate du détenu a plaidé un geste non prémédité et souligné que son client avait insisté pour être interpellé le soir même alors que les forces de l’ordre souhaitaient venir le chercher le lendemain matin.
Condamné à trois mois de prison supplémentaires
La représentante du prisonnier a de même rappelé le mal-être vécu par ce dernier en détention, l’homme refusant ainsi les promenades. Il est à noter que le détenu sera déjà sanctionné en prison où il risque ainsi de ne plus pouvoir parler avec sa fille au parloir.
Alors que son avocate avait appelé à la clémence de la justice, le trentenaire a été condamné à trois mois d’emprisonnement supplémentaires. Un alourdissement de sa peine qui repousse logiquement la date de sa libération, qui passe donc de novembre 2018 à février 2019.