Besançon : venant d’être condamné en appel, il se tranche les veines
Jeudi, un prévenu s'est tranché les veines juste après que le tribunal de Besançon l'a condamné en appel à cinq ans de prison ferme pour violences aggravées. L'homme, de nationalité tunisienne, aurait agi conséquemment à une interdiction de rester sur le sol français.
La scène qui a été observée jeudi au tribunal de Besançon (Doubs) n’a semble-t-il pas eu d’issue dramatique, du moins sur le plan médical. La justice venait de condamner, en appel, un homme à cinq ans de prison ferme pour violences aggravées. Le prévenu, Zakaria T., était incarcéré depuis presque deux mois à la maison d’arrêt de Butte (quartier de Besançon).
À l’écoute du verdict, rapporte L’Est Républicain, l’homme a sorti une petite lame de rasoir « de son chapeau » avant de s’ouvrir les veines d’un avant-bras avec. Du sang a alors giclé dans le box des accusés, nous précise-t-on. Le prévenu a d’abord été pris en charge par le personnel du tribunal formé aux premiers secours, qui a exercé un premier point de compression, avant que le SAMU ne prenne le relais.
Il s’ouvre les veines après le verdict : la France venait de lui être interdite
Zakaria T. avait été condamné en première instance fin mars à quatre ans de prison ferme après avoir agressé une avocate à son domicile qu’il avait suivie avant de défoncer sa porte d’entrée.
S’il en est venu à se taillader les veines, c’est visiblement en prenant conscience qu’à l’issue de sa condamnation, cet homme de nationalité tunisienne va être définitivement interdit de séjour en France.
Questionnements sur la possession de la lame de rasoir
Un rapport a été demandé à la prison de Besançon car il apparaît en effet interpellant que cet homme ait pu passer les contrôles de sécurité et arriver dans la salle d’audience sans que sa lame ne lui soit retirée ni même détectée. Arme dont la provenance est de même inconnue.