Besançon : un joggeur encorné par un chamois
Vendredi, un homme de 24 ans qui faisait son footing à Besançon a été attaqué par un chamois qui l'a encorné. Le joggeur s'en sort notamment avec une grosse frayeur et la pose de 12 points de suture.
Vendredi, Max, un joggeur de 24 ans, faisait son footing dans un quartier excentré de Besançon. Et alors qu’il s’engageait dans le chemin de Trois Chalets pour grimper la Citadelle, le jeune homme a été interpellé par un bruissement de feuilles. Et cette alerte d’avoir été suivie d’une attaque que Max pouvait difficilement imaginer.
Un chamois est ainsi venu encorner le joggeur qui, dans des propos rapportés par RTL.fr, raconte l’impressionnante scène de son point de vue : “J’ai alors ressenti une douleur très intense. Puis j’ai vu du sang. Beaucoup de sang”. Max venait de voir sa cuisse transpercée, et il s’en est fallu de peu pour que son artère fémorale soit touchée.
Encorné par un chamois, un joggeur se fait poser 12 points de suture
Le jeune homme a alors cru voir sa vie défiler devant ses yeux : “J’étais en panique. J’ai vu ma dernière heure arriver. Je me suis dit : ‘À 24 ans, tu tires le rideau !'” Ses hurlements alertent toutefois une voiture qui prévient les pompiers.
En attendant l’arrivée de ces secours, Max profité de l’intervention d’un autre automobiliste, qui se trouve ainsi être médecin. Les premiers soins lui sont prodigués avant son transport vers les urgences de Besançon. Sa blessure nécessitera la pose de douze points de suture et la prescription de sept jours d’ITT (interruption totale de travail).
Un incident similaire survenu en juin
Aussi surprenant que cela pourrait paraître, il y a environ un mois de cela, Guillaume était lui aussi attaqué par un chamois non loin de l’endroit où Max se fera encorner. Ce premier joggeur, écrit l’Est Républicain, avait trouvé la force de prendre l’animal par les cornes “lorsqu’il est revenu à la charge” pour le faire “valser”.
Après s’être fait poser huit points de suture sur l’arrière de sa cuisse gauche, Guillaume est revenu courir plus d’une fois dans le même secteur. Une manière d’évacuer ce qu’il pourrait avoir vécu comme un incident traumatisant.