Bernard de la Villardière : “Le travail c’est l’émancipation, c’est la relation aux autres, c’est formidable. Pleurnicher pour 2 ans de plus…”

Bernard de La Villardière dans l'émission "C à vous" du 26 septembre 2016capture d'écran YouTube
Ce matin, le journaliste Bernard de la Villardière était sur l'antenne de Sud Radio. Il s'est confié sur la réforme des retraites au micro de Judith Beller.
Il aime son métier, son travail et a un avis tranché sur la Réforme des retraites menée par le gouvernement. Sur Sud Radio, Bernard de la Villardière est un peu désabusé : “Quand je rentre ici en France, c’est vrai que je suis un peu… Quand je vois qu’on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurnichent parce qu’ils vont bosser deux ans de plus, ça me désespère un peu“, lance le présentateur d”Enquête exclusive’ (M6).
Personne n’est obligé d’être éboueur toute sa vie !
“Il y a tellement de chose à faire dans le monde. Tenez, un chiffre : Le bureau international du travail dit que la moyenne de temps travaillé par semaine dans le monde, c’est 60 heures. Nous, en France, nous sommes à 35, on est très très loin“…
Ils pleurnichent parce qu’ils vont bosser deux ans de plus, ça me désespère un peu…
Pour Bernard de la Villardière, le système de la Formation continue n’est pas efficace : “Quand j’entends dire : ‘Les éboueurs, c’est terrible parce qu’ils vont partir à la retraite à 59 ans’. Mais personne n’est obligé d’être éboueur toute sa vie ! C’est là où la société est mal faite ! On devrait dire à un éboueur au-delà de 40 ans, s’il a fait son métier pendant dix, quinze ans, il faut lui offrir autre chose. Avec la formation continue, avec les réseaux sociaux mais aussi les moteurs de recherche, l’éducation est la portée de tout le monde“, affirme-t-il.