Belgique : en mangeant un biscuit Nutella, un enfant recrache une tête de souris
Mercredi à Huissignies en Belgique, un enfant qui était en train de manger un biscuit de la marque Nutella a recraché une tête de souris. L'entreprise Ferrero soutient depuis qu'il est "très peu probable" que sa chaîne de production soit ici incriminée.
Mercredi à Huissignies, dans la commune belge francophone de Chièvres, un enfant de bientôt 2 ans dégustait avec son oncle un produit de la marque Nutella, un biscuit B-ready. Le bambin a alors exprimé une mine de gêne, cherchant dans la foulée à expulser ce qu’il avait en bouche. Citée par DHNET.BE, la mère de l’enfant témoigne de ce qui a été découvert : “Surprise car c’est un grand gourmand, sa mamie lui a directement tendu un mouchoir pour qu’il recrache ce qui était censé être un morceau de biscuit. Une odeur s’apparentant à celle de la mort se dégageait de sa bouche. À l’intérieur du mouchoir se trouvait quelque chose de couleur noire. Ma belle-mère est devenue toute blanche après avoir compris qu’il s’agissait d’une tête de souris”.
Une tête de souris dans un biscuit Nutella : l’enfant ne court aucun danger
“C’est une honte, pour ne pas dire un scandale ! Avec toutes les normes sanitaires en vigueur et les contrôles, il est inadmissible que cela puisse se produire. Ce qui devait être à la base un plaisir pour lui de manger un biscuit au chocolat s’est transformé en un véritable cauchemar”, poursuit la maman du garçonnet qui a contacté son pédiatre et son médecin traitant pour s’assurer que son fils n’encourait aucun risque. Aucun traitement n’a finalement été prescrit étant donné que la tête de la souris n’avait pas été avalée.
“Très peu probable que cela vienne de notre chaîne de production”
Alors que la mère entend alerter Test-Achat ainsi que l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AfSCA), l’entreprise Ferrero exclut de son côté un incident qui serait survenu dans sa chaîne de production : “Nous avons pris contact avec les parents du petit garçon, et ils nous ont expliqué leur histoire. Nous avons déjà pris les numéros de série du produit, ainsi que le lieu où il a été acheté et la date. Nous allons également aller chercher le biscuit en question et le paquet pour mener des analyses en laboratoires. Ce qu’il se passe est évidemment très surprenant, mais il est très peu probable que cela vienne de notre chaîne de production.”
Si la direction de Ferrero dit ne “rien exclure” et que “tout est très contrôlé du début à la fin”, elle ajoute qu’il reste un parcours sur lequel Ferrero n’a pas la main : “Quand nos produits quittent nos usines, nous n’avons pas le pouvoir de savoir ce qu’il se passe durant le transport, dans les magasins et chez les consommateurs. Nous ne remettons pas en doute le témoignage de cette famille, mais selon notre expérience, il est presque impossible que cela arrive. En tout cas, ce n’est jamais arrivé, surtout pour quelque chose d’aussi gros.”
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