Belgique : dépressive, elle aurait tué son fils de 11 ans à coups de hache

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Par Gael Brulin,  publié le 11 septembre 2017 à 9h15.

Dimanche, dans la ville belge de Seraing, un petite garçon de 11 ans a été tué dans son sommeil à coups de hache. Son agresseur pourrait n'être autre que sa mère, dépressive depuis le décès de son mari.

Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre en Belgique, dans la ville de Seraing. Vers 3h00, un enfant âgé de 11 ans a été tué dans son sommeil à coups de hache. La principale suspecte dans ce qui apparaît tel un infanticide se trouve être la mère du petit garçon.

Le parquet de Liège a fait savoir que cette maman d’une quarantaine d’années a été privée de liberté pour homicide. Outre ces faits de violence ayant entraîné la mort du garçonnet, cette quadragénaire est également soupçonné de s’en être pris à sa fille, un peu plus âgée que son frère.

Infanticide en Belgique : la mère supportait mal la mort de son mari

Cette jeune femme, rapporte l’avenir.net, a été réveillée par le bruit des coups de hache. Elle s’est ensuite réfugiée chez une voisine avant d’être hospitalisée au CHU de Liège. Sa mère a quant à elle été interpellée par les autorités.

Il y a de cela plusieurs années, la quadragénaire a perdu son mari. Il semblerait qu’elle n’ait depuis jamais fait le deuil de cette disparition, et d’être entrée dans un état de dépression. Sur ces dernières semaines, sa condition psychologique se serait détériorée.

Une cellule d’aide psychologique demandée par le bourgmestre

La mise en place d’une cellule d’aide psychologique a été requise par le bourgmestre de Seraing, Alain Mathot, et ce pour aider les voisins de la famille ainsi que les forces de l’ordre ayant découvert le corps à surmonter du mieux possible cette épreuve.

Il a de même été demandé que soit dressé un mandat d’arrêt contre la mère de famille, laquelle a été entendue par les autorités au moins jusqu’à dimanche après-midi. On ignore cependant si cette femme mentalement troublée a pu délivrer des éléments à même de faire sensiblement progresser l’enquête.