Belgique : Un bébé de 7 mois mort après avoir été nourri avec du lait végétal
Les parents d’un enfant décédé à cause d’une malnutrition sont actuellement jugés en Belgique. Ils avaient décidé de nourrir leur enfant en utilisant seulement du lait végétal.
Ils pensaient très certainement faire au mieux pour leur enfant et pourtant, ce couple belge a commis l’irréparable. Leur bébé a en effet perdu la vie après avoir été nourri exclusivement au lait végétal. Les parents encourent 18 ans de prison.
L’enfant mort de malnutrition
Ce sont nos confrères belges de 7sur7 qui révèlent l’information. Cet homme et cette femme vivant à Beveran (Belgique) s’étaient mis en tête que leur bébé était intolérant au lactose et au gluten sans prendre l’avis d’un médecin.
Les parents, qui se revendiquent comme flexitariens (végétariens flexibles dans leur alimentation) prennent alors de nourrir leur enfant en utilisant que du lait végétal (maïs, riz, quinoa ou avoine) acheté au supermarché. Si ce type de breuvage peut convenir en remplacement du lait de vache, il ne peut en aucun constituer une alternative au lait infantile qui répond à des besoins très spécifiques.
À mesure que les semaines passent, l’état de l’enfant se dégrade progressivement et lorsqu’il sera pris de vomissements sévères que le couple décidera d’emmener leur enfant chez un médecin homéopathe. Ce dernier, constant le très faible poids (4,3 kg) de l’enfant pour ses 7 mois, conseillera aux parents de l’emmener d’urgence à l’hôpital.
L’enfant meurt sur la route
Le couple prend immédiatement la direction des urgences, mais l’enfant décéde sur le chemin de l’hôpital le 6 juin 2014. Après autopsie, la cause de la mort ne fait aucun doute, l’enfant souffrait de dénutrition et de déshydratation.
Les parents de leur côté ont été poursuivis pour « refus délibéré de nourriture », ce qu’ils refusent d’admettre. Lors de l’audience, la mère de l’enfant a indiqué qu’elle se levait jusqu’à 4 fois par nuit pour nourrir son enfant. Le père de son côté a déclaré qu’il ne comprenait toujours pas ce qui avait bien pu se produire.
Le procureur de la République de son côté n’est pas de cet avis. Le très faible poids de l’enfant aurait du alerter les parents, d’autant que des membres de la famille, inquiets, avaient alertés la justice à propos de cette situation.