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En Belgique, 8 salariés ont accepté l’implantation d’une puce sous leur peau

Société > Belgique
Par Jérôme Nelra,  publié le 7 février 2017 à 15h40.

L'objectif de cette implantation sous-cutanée est de permettre un accès plus rapide à leur ordinateur par exemple. Ce qui n'est pas sans poser des problèmes d'ordre éthique.

Huit salariés d’une société de Malines (Belgique) se sont fait, volontairement, implanter une puce électronique (Rfid) sous la peau de leur main. Grâce à cette petite pièce, ils n’ont désormais plus besoin de badge pour accéder aux locaux de l’entreprise, ou encore pour déverrouiller leur ordinateur.

La pratique d’accord, mais l’éthique ?

D’après la RTBF, qui relate la mise en place du procédé, « Enfouie, dans la chair de leur main, la mini puce à la taille d’un grain de riz. Elle coûte 100 euros et contient uniquement vos données personnelles ». 

Qu’en pensent les autorités chargées du respect de la vie privée dans notre pays ? La Cnil précisait en 2013 : « En raison de leur taille très réduite, d’une information souvent insuffisante des personnes et de la possibilité de les lire à plusieurs dizaines de mètres, leur utilisation soulève de nouveaux enjeux en termes de vie privée. En effet, si tous les objets de la vie quotidienne deviennent ‘taggués’, il est alors possible de tracer les individus dans tous leurs actes ».

La Ligue des Droits de l’homme belge inquiète

« L’idée a germé après que plusieurs employés ont perdu leurs badges. Ici l’identification est sous-cutanée, vous l’avez toujours avec vous ! », s’est enthousiasmé l’un des dirigeants de la société à l’origine de cette « avancée ».

Mais pour la ligue belge des Droits de l’homme, ce n’est pas aussi simple : « C’est un réel danger, estime au contraire Alexis Deswaef, président de la ligue des Droits de l’Homme. On flique dorénavant les employés au plus profond de leur chair. C’est un outil de contrôle total. On peut savoir à quelle heure l’employé a commencé son service, quand celui-ci a pris sa pause cigarette. On analysera ensuite s’il est assez productif ? », s’alarme son responsable Alexis Deswaef.

Le Récap
  • La pratique d’accord, mais l’éthique ?
  • La Ligue des Droits de l’homme belge inquiète
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