Bébé mort au CHU de Toulouse : une « hémorragie post-opératoire » à l’origine du décès
En février dernier, un bébé de 21 mois décédait au CHU de Toulouse après une opération des amygdales. On apprend aujourd'hui que le rapport d'autopsie mentionne une "hémorragie post-opératoire" comme cause du décès.
Le 7 février dernier, un petit garçon âgé de 21 mois trouvait la mort au CHU de Toulouse après une ablation de ses amygdales. Reprochant à l’établissement des manquements certains dans le déroulement des opérations, les parents du bébé porteront alors plainte contre l’hôpital pour homicide involontaire.
Le corps du garçonnet avait été exhumé le 23 février de la même année, soit deux semaines après son enterrement. Une entreprise qui avait pour but la tenue d’une autopsie, celle-ci allant s’inscrire dans le cadre d’une enquête pour « recherche des causes de la mort ».
Toulouse : le bébé est mort d’un arrêt cardio-respiratoire causé par une hémorragie post-opératoire
Mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse, les parents du bébé ont évoqué le rapport d’autopsie en indiquant que « la cause immédiate du décès est un arrêt cardio-respiratoire, la cause initiale étant une hémorragie post-opératoire, s’agissant vraisemblablement d’une hémorragie ORL ». Citant le document, Le Parisien avec AFP poursuit en parlant d« une pneumopathie d’inhalation qui peut être consécutive à l’inhalation de sang initiale ».
Nouvelle plainte pour homicide involontaire contre X
À la lumière de ces nouveaux éléments, et comme l’a déclaré l’avocat de la famille Me Courtois, il va maintenant s’agir de demander à « basculer dans une instruction pour ‘homicide involontaire’ contre X ». Me Courtois a toutefois précisé que « l’hémorragie en tant que telle n’est pas une erreur, c’est le retard de prise en charge qui constitue une erreur ». En considérant ainsi qu’avec une nouvelle opération étant intervenue plus tôt, l’enfant « ne serait pas décédé ». Et alors que la mère de l’enfant attend notamment des excuses de la part du CHU de Toulouse, l’établissement a pour sa part fait savoir qu’il n’avait « pas d’information sur la procédure en cours et par conséquent, ne souhaitait pas commenter les déclarations » de Me Courtois.