Bayeux : un ex-gendarme reconverti en magnétiseur condamné pour des agressions sexuelles
Jeudi, un magnétiseur de 58 ans installé à Bayeux, dans le Calvados, a été condamné à neuf mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles. Plusieurs femmes venues le consulter s'étaient ainsi plaintes de comportements inappropriés.
Jeudi, un homme de 58 ans a été condamné par la justice à neuf mois de prison avec sursis. Nos confrères de La Manche Libre rapportent qu’un ancien gendarme à la retraite, depuis reconverti en masseur-guérisseur-rebouteux-passeur d’âmes-magnétiseur-réincarnation de Jésus, a ainsi été reconnu coupable d’agression sexuelles sur deux femmes. Les 2 janvier et 1er juillet 2019, ces dernières s’étaient plaintes d’un comportement inapproprié de ce magnétiseur, installé à Bayeux (Calvados).
Deux femmes se plaignaient du comportement inapproprié d’un magnétiseur
Dans le but supposé de soigner le stress de ces femmes, le quinquagénaire aurait pratiqué sur elles, et sans leur consentement, un “drainage mammaire” incluant un pinçage de tétons. L’homme se serait également livré à des tapes sur les femmes de ces patientes, en y ajoutant des questions crues sur leur sexualité et des propos graveleux. Les plaintes avaient rapidement conduit le magnétiseur à fermer son cabinet. Le 9 juillet dernier, lors de l’audience, il s’est dit “choqué” d’avoir vu des “ex-homologues débarquer chez lui”. Mais surtout, il a démenti tout geste à caractère sexuel à l’encontre des plaignantes : “dans mon métier, on touche, moi, j’ai une pratique familiale, elles n’ont pas compris”.
Une interdiction d’exercer pendant cinq ans
Jusqu’ici inconnu des services de justice, le prévenu a donc écopé de neuf mois d’emprisonnement avec sursis le 16 juillet. Une peine qui s’accompagne de l’interdiction d’exercer pendant cinq ans et de la privation de ses droits d’éligibilité. En outre, son nom est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Pour le préjudice subi, l’une des victimes recevra 1 500 euros et l’autre, une provision de la même somme.