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Bataclan : La fausse victime condamnée à 6 mois avec sursis

Faits Divers > Attentat > Attentats du 13 novembre 2015
Par Sebastien Veyrier,  publié le 14 juillet 2016 à 10h02, modifié le 14 juillet 2016 à 10h03.

Pour obtenir 10.000 euros d'indemnisation, une femme a inventé sa présence au Bataclan le soir des attentats du 13 novembre.

Parfois, l’appât du gain peut aller très loin. Pour tenter d’obtenir l’indemnisation reversée aux victimes de l’attaque terroriste du Bataclan du 13 novembre dernier, une femme avait inventé sa présence sur les lieux le soir du drame. Elle vient d’être condamnée à 6 mois de prison avec sursis selon les informations relayées par le JDD.

Un récit bien ficelé

Tout commence donc le 13 novembre pour cette femme sans scrupules. Alors qu’elle est hospitalisée pour une intervention bénigne dans une clinique parisienne, elle apprend que des attentats sont en cours dans les rues de la capitale.

Selon le témoignage de la prévenue, un infirmier présent ce soir-là lui aurait donné l’idée d’en profiter pour se faire passer pour une victime des attentats et tenter d’obtenir une compensation financière. Trois semaines après, elle déclare avoir été blessée dans la salle de concert parisienne auprès du Fonds de garantie des victimes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

Un faux témoignage poignant

La fausse victime va alors rencontrer son calvaire inventé. Elle indique avoir été blessée dans la salle de spectacle où elle se serait trouvée avec un ami. Pour aller plus loin dans le scabreux, elle donne le nom d’un homme réellement tué lors de l’attaque. Elle précise qu’elle est parvenue à s’échapper par une fenêtre en se blessant au doigt au passage. Elle appuie ce faux témoignage par des certificats médicaux falsifiés, de fausses attestations et faux témoins. Elle n’hésitera pas à relancer 7 fois le FGTI pour réclamer cet argent indu et ira jusqu’à accuser l’organisme de discrimination, car elle est réfugiée politique camerounaise.

Lors de son procès, devant le fait accompli, elle avoue ses fautes au tribunal correctionnel de Bobigny lors de son procès, invoquant pour seule excuse des difficultés à payer la facture de la clinique ainsi que des loyers en retard. Le tribunal l’a finalement condamnée à six mois avec sursis et lui a demandé de verser 1 euro de dommages et intérêts au FGTI.

Le Récap
  • Un récit bien ficelé
  • Un faux témoignage poignant
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