Aveyron : il aurait frappé sa femme avec une pelle-bêche parce qu’elle ne lui répondait pas
Dimanche à Decazeville, dans l'Aveyron, un homme de 88 ans aurait frappé sa femme avec une pelle-bêche puis avec ses poings et pieds parce qu'elle ne lui répondait pas. L'octogénaire a été placé en garde à vue, et la victime prise en charge par les secours.
Les faits se sont produits dimanche dans la commune de Decazeville, dans l’Aveyron. Un homme de 88 ans était en train de chercher ses lunettes. Il a visiblement demandé à sa compagne, quant à elle âgée de 83 ans, si elle avait une idée de la localisation de ces verres. Mais sa femme était en train de téléphoner, rapporte Centre Presse Aveyron, et c’est possiblement parce qu’absorbée par son appel qu’elle n’a pas répondu aux sollicitations de son mari.
Il frappe sa femme puis indique aux autorités l’avoir tuée
L’homme n’aurait pas supporté d’être ainsi ignoré, et alors que sa femme était dos à lui, il l’aurait frappée à la tête à l’aide d’une pelle-bêche. La victime est alors tombée, mais les violences n’ont pas cessé. La femme aurait ainsi reçu des coups de poing et de pied de la part du même agresseur. C’est après avoir réalisé l’étendue de ses gestes que l’homme a alerté secours, pompiers et forces de l’ordre, en indiquant qu’il venait de tuer son épouse.
La victime prise en charge par les secours, 30 jours d’ITT
Quand les secours sont arrivés sur les lieux, la victime était sur le sol et en sang, mais surtout consciente. Après avoir reçu les premiers soins sur place, elle a été conduite à l’hôpital de Villefranche de Rouergue avec une clavicule et des côtes cassées, un pneumothorax et des plaies à la tête. 30 jours d’ITT lui ont été prescrits. Et si elle n’a pas souhait déposé plainte, son mari a tout de même été placé en garde à vue. Entendu, il aurait reconnu les faits, avant d’être présenté au parquet de Rodez puis placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement. L’octogénaire sera jugé en novembre prochaine devant le tribunal correctionnel de Rodez pour violences avec ITT supérieures à 8 jours, avec deux circonstances aggravantes : violences sur conjoint et avec arme par destination.