Australie : La Grande barrière de corail estimée à 37 milliards d’euros
Menacée par le réchauffement climatique, la valeur de la Grande barrière a été évaluée à la demande de la Fondation qui la défend. Le but ? Susciter une prise de conscience.
La Fondation de la Grande barrière de corail a demandé au cabinet Deloitte Access Economics d’évaluer la valeur tant sociale qu’économique de la plus grande structure au monde créée par des organismes vivants.
Lundi, son étude a été rendue publique, et sa “valeur” totale a été estimée à 56 milliards de dollars australiens, soit environ 37 milliards d’euros.
1.500 personnes interrogées
Afin de réaliser ce rapport, 1.500 personnes originaires de 10 pays ont été interrogés sur ce qui, selon eux, faisait la “valeur” du récif. Et ce, à l’aune des critères que sont le tourisme, son importance pour la biodiversité mondiale et pour l’image de l’Australie.
Ainsi, pour le volet touristique et pour les 64.000 emplois qui y sont à ce jour attachés, 19 milliards d’euros ont été évalués. Ensuite, l’étide chiffre à 16 milliards d’euros la valeur “indirecte” du récif, c’est-à-dire sa valeur auprès de ceux qui ne sont jamais venus le voir mais savent qu’il existe.
L’équivalent de 12 opéras de Sydney
Steve Sargent, directeur de la Fondation de la Grande barrière, donne une image plus concrète à cette valeur, expliquant qu’elle représente “l’équivalent de douze Opéras de Sydney. Ce rapport montre que la Grande barrière de corail est trop importante pour disparaître”.
Pour sa part John O’Mahony, directeur de Deloitte Access, indique naturellement que le récif de 2.300 km de long est “est irremplaçable et n’a pas de prix. Mais nous l’avons étudiée comme un ‘actif’ qui a une valeur incroyable à plusieurs titres, sur le plan de la biodiversité, des emplois qu’elle génère et de son image pour les visiteurs internationaux.