Aude : un lycéen agressé deux fois dans la même journée
Le vendredi 17 janvier dernier à Limoux, dans l'Aude, un lycéen a été agressé à deux reprises. Sa mère déplore aujourd'hui qu'il se soit "refermé sur lui-même" et qu'il ne "parle plus".
Cette histoire a pris place le vendredi 17 janvier dernier à Limoux, dans l’Aude. Cette journée, un lycéen scolarisé en première a été agressé à deux reprises. Ses parents ont raconté qu’alors que le jeune garçon attendait d’entrer en classe de mathématiques, il a été violemment frappé au visage. Ensanglanté, comme le rapporte La Dépêche du Midi, l’adolescent est allé trouver refuge dans les toilettes où il s’est nettoyé avant d’assister à son cours. À la sortie, il a une nouvelle fois été victime de coups et, nous précise-t-on, ses agresseurs se sont acharnés sur lui.
Lycéen agressé deux fois dans la même journée : “il ne parle plus”
Le père du lycéen, lequel venait de finir sa journée, l’a immédiatement conduit aux urgences de Carcassonne dès qu’il l’a découvert en sang avec le visage tuméfié. La mère de l’adolescent déplore que ce dernier n’ait pas reçu la considération qu’il méritait selon elle suite au traitement subi : “Je tiens à dire que nos enfants ne sont pas des voyous et n’ont jamais eu affaire à la justice. Ce sont des enfants sans histoire. [Notre enfant] joue au rugby et est très sociable, je ne comprends toujours pas ce qui lui est arrivé. J’aurai aimé que l’on ait plus de compassion pour mon enfant”. Et d’ajouter qu’“aujourd’hui, il ne parle plus. Mon mari et moi avons des craintes au quotidien. Nous sommes désemparés. Lui qui était souriant, sérieux, travailleur, il s’est refermé sur lui-même. J’ai l’impression que c’est lui le coupable et je trouve cela particulièrement injuste”.
Pas de plainte déposée
Pour la mère du lycéen, l’important est que celui-ci puisse poursuivre et achever son année scolaire en paix. Si les parents de la victime sont allés voir les gendarmes pour rapporter l’agression, on notera qu’aucune plainte n’a été déposée aux dernières nouvelles.