Au tour de Mick Jagger de répondre aux commentaires de Paul McCartney sur la rivalité Beatles/Rolling Stones
Le chanteur de "Gimme Shelter" répond à la déclaration de McCartney selon laquelle les Beatles seraient "meilleurs" que les Stones en comparant l'histoire des deux groupes.
L’affaire commence au cours d’une interview donnée par Paul McCartney au micro de Howard Stern il y a quelques jours. Toujours à la recherche du bon mot, l’animateur radio a demandé à l’ancien bassiste et chanteur des Beatles de prendre position sur le célèbre débat les opposant à un autre groupe britannique – les londoniens des Rolling Stones.
Londres contre Liverpool
Déclarant que Beatles reignaient en maître, McCartney à semble-t-il suscité l’intérêt de Mick Jagger, chanteur des Stones qui a répondu lui-même sur le sujet au cours d’une interview rapportée par le site Billboard. Sans surprise et bien qu’il prend la question à la légère, la voix derrière “Sympathy for the Devil” n’a pas manqué de défendre son propre groupe :
“La grande différence, par contre, est que, plus ou moins sérieusement, les Rolling Stones [ont été] un grand groupe de concert au cours d’autres décennies et d’autres ères alors que les Beatles n’ont jamais ne serait-ce qu’une tournée en arène, Madison Square Garden [célèbre salle omnisport à Manhattan, NdlR] avec un système sonore décent. Ils se sont séparés avant que ce business ne démarre, le business des vraies tournées. Mais ça n’a pas commencé avant la fin des années 60. Notre véritable première tour née du genre pour nous remonte à 1969 avec du vrai son, notre propre système sonore, notre propre scène, notre propre espace scénique.”
Une affaire de longévité ?
Jagger préfère ainsi faire parler l’Histoire pour comparer l’importance des deux groupes, sans pour autant affirmer l’un comme étant supérieur à l’autre – même si l’on se doute que le chanteur a une idée bien arrêtée sur la question. “Faire des tournées avec ça à travers l’Amérique, aller dans des arènes de Hockey, basketball, toutes de la même taille. Ce business à démarré en 1969 et les Beatles n’on jamais connu ça. […] Un des groupes a la chance incroyable de continuer à jouer dans des stades tandis que l’autre n’existe plus.“