Au Japon, la distribution de cartes Pokémon chez McDonald’s tourne au désastre

Image d'illustration. L'implantation de McDonald's ADN
Au Japon, la distribution de cartes Pokémon organisée par McDonald’s rencontre d’importantes difficultés. L’opération promotionnelle, très attendue par les fans, a été marquée par des pénuries et des désordres, poussant la chaîne à présenter publiquement ses excuses.
Tl;dr
- Campagne Pokémon Happy Meals crée ruées et files d’attente.
- Indignation sur réseaux sociaux : gaspillage alimentaire pointé.
- McDonald’s Japon promet de limiter ces promotions à l’avenir.
Ruée chez McDonald’s : la campagne Pokémon tourne à la débâcle
L’engouement autour des cartes à collectionner n’est décidément pas près de s’essouffler. La dernière initiative de McDonald’s Japon, qui proposait des cartes Pokémon en édition limitée dans ses fameux Happy Meals, a rapidement pris des proportions inattendues, provoquant un certain désordre dans ses restaurants.
Dès le lancement vendredi, une foule s’est pressée dans les établissements, espérant mettre la main sur ces précieux « monstres de poche », devenus au fil des ans bien plus qu’un simple passe-temps pour enfants.
Des « Happy Meals » aux files interminables
Si l’opération visait à faire plaisir aux familles, elle a surtout engendré des scènes étonnantes : files d’attente interminables, afflux massif de clients, et une frénésie marquée par la présence d’adultes venus exclusivement pour acquérir le cadeau collector. L’objectif ? Revendre les cartes Pokémon à prix fort sur Internet.
Résultat : les réseaux sociaux se sont enflammés. De nombreux internautes ont partagé – parfois preuves à l’appui – leur frustration et dénoncé le gaspillage alimentaire induit par cette campagne.
Polémiques et critiques sur les réseaux sociaux
Sur X (ex-Twitter), les messages se sont multipliés, illustrant le malaise grandissant. Entre photos de sacs entiers remplis de burgers non consommés et commentaires désabusés (« Je n’ai pas pu acheter un Happy Meal pour ma fille à cause de ces gens » ; « Ils vont dans les restaurants pour collecter puis jettent la nourriture… pour quel profit ? »), la campagne est rapidement rebaptisée par certains « Unhappy Meals ».
Plusieurs voix rappellent que ce n’est pas la première fois que McDonald’s se trouve confronté à un tel phénomène, notamment lors d’anciennes collaborations avec des mangas comme Chiikawa.
Vers des mesures plus strictes ?
Devant l’ampleur du tollé, la firme américaine a présenté ses excuses et annoncé vouloir durcir les règles pour ses prochaines opérations. Malgré une limite fixée à cinq menus par personne dès le départ, il semble que cela n’ait pas suffi à canaliser la demande ni à prévenir le gaspillage massif observé ce week-end au Japon. La promesse est désormais faite d’« introduire une limite plus stricte » lors de futures campagnes similaires – un signal adressé autant aux fans qu’à ceux qui y voient une simple opportunité lucrative.
Cette frénésie soulève ainsi plusieurs questions récurrentes sur la responsabilité des grandes marques face à leurs campagnes marketing virales, notamment lorsqu’elles touchent aussi bien les nostalgiques que les spéculateurs du web.