Au cinéma cette semaine : The Amazing Spider-Man, Barbecue et Last Days of Summer
Cette semaine, pour les sorties cinéma, vous aurez le choix entre la suite de Spider-man, une comédie à la française, ou un drame américain
The Amazing Spider-Man, le destin d’un héros sort aujourd’hui, et dans ce nouveau volet des aventures de l’homme-araignée, on retrouve Andrew Garfield et Emma Stone, sous la direction de Marc Webb. Ce film est le deuxième de la nouvelle franchise de Marvel, et fait suite à The Amazing Spider-Man, sorti en 2012.
Peter Parker (Andrew Garfield) a une vie très occupée, partagée entre son combat contre les vilains et la personne qu’il aime, Gwen Stacy (Emma Stone). Il attend donc son diplôme de fin de lycée avec impatience. Peter n’a pas oublié la promesse qu’il a faite au père de Gwen : la protéger en restant hors de son existence. Une promesse qu’il ne peut tenir. Les choses vont changer pour Peter quand un nouveau vilain fait son apparition, Electro (Jamie Foxx), quand un vieil ami fait son retour, Harry Osborn (Dans DeHane), et quand Peter découvre de nouveaux indices sur son passé. Mais ce n’est pas tout, encore deux autres ennemis vont apparaître : le Rhino (Paul Giamatti) et le Bouffon Vert (Dans DeHane). Il va vite découvrir que ces individus ont tous le même point commun : Oscorp.
La critique de The Amazing Spider-Man, le destin d’un héros
La presse évoque ce nouveau volet de Spider-Man comme un film de qualité. Pour Télé7Jours, “si le film évite le déluge d’effets spéciaux pour ménager de jolies scènes entre l’acteur et Emma Stone (sa compagne à la ville), le grand spectacle est au rendez-vous. Avec, en prime, un Jamie Foxx impressionnant dans le rôle d’Electro, qui menace de détruire New York”. Pour Métro en revanche, “au terme de la projection, le spectateur sera sûrement assailli par une forme de frustration. Car, sans pour autant faire office d’échec, The Amazing Spider-Man 2 entremêle tout du long de jolis instants (grâce à son casting) et d’insupportables flottements”.
La bande-annonce de The Amazing Spider-Man, le destin d’un héros
Barbecue
Barbecue est le nouveau film d’Eric Lavaine, qui avait déjà réalisé Bienvenue à Bord (2011) et Incognito (2009). Ce long-métrage rassemble une brochette des comédiens les plus rentables du moment, parmi lesquels Franck Dubosc et Florence Foresti.
Pour ses 50 ans, Antoine (Lambert Wilson) a reçu un cadeau original : un infarctus. A partir de maintenant, il va devoir “faire attention”. Or, Antoine a passé sa vie entière à faire attention : attention à sa santé, à ce qu’il mangeait, attention à sa famille, à accepter les travers de ses amis, et à avaler de trop nombreuses couleuvres… Désormais, il va adopter un nouveau régime. Mais en voulant changer sa vie, on change forcément celle des autres…
La critique de Barbecue
La presse n’a pas été emballée par l’histoire de cette bande d’amis de trente ans. Pour le Journal du Dimanche, “le plus gênant pour le spectateur, face à ce groupe mal assorti, est de n’avoir jamais envie de partir avec. Même pour un barbecue.” Pour TéléCinéObs, c’est “un nanar choral de la pire espèce empreint d’une beaufitude détestable et fièrement revendiquée.” Enfin, pour le magazine Première, “chacun semblant jouer dans son coin et pour lui seul, le rire se propage peu. Et surtout, on ne comprend que rarement comment et pourquoi ces gens-là ont pu être amis pendant trente ans. Et le rester“. Bref, pas le film de la semaine.
La bande-annonce teaser de Barbecue
Last Days of Summer
Jason Reitman, le réalisateur de Juno (2007), de In the Air (2009) et de Young Adult (2001), revient aujourd’hui avec un film dramatique, adapté du roman américain Labor Day, de Joyce Maynard.
À Holton Mills, dans le New Hampshire, Henry, un adolescent solitaire de 13 ans, passe son été devant la télévision à fantasmer sur une fille de sa classe. Fils unique, il vit seul avec sa mère, Adèle, séparée de son mari, et qui se débat dans une forme de dépression névrotique causée par ses fausses couches à répétition. Elle a perdu toute confiance en elle et se sent incapable d’aimer de nouveau.
Le jour précédant la Fête du Travail (le premier lundi de septembre), quelques jours avant la rentrée des classes, ils vont faire des courses dans un supermarché. Henry est abordé par un homme qui semble blessé et qui arrive à imposer sans violence qu’Adèle l’emmène en voiture. Finalement il s’installe chez elle alors qu’à la télévision les nouvelles parlent d’un détenu évadé de la prison du comté.
Constamment sur le fil d’une décision de rébellion ou de coopération, Henry et sa mère se laissent peu à peu séduire par Frank, un homme qui leur semble finalement aussi fragile qu’eux. Le long et chaud week-end passe et il manquera quelques heures et un peu de chance pour que leur projet désormais commun puisse se réaliser.
La critique de Last Days of Summer
La presse est partagée, mais le film est globalement dépeint comme bon, notamment grâce à ses comédiens. Pour Le Journal du Dimanche, “Le cinéaste indépendant canadien Jason Reitman fait des choix intéressants, toujours ancrés dans une réalité sociale. Le huis clos n’évite pas certains clichés mais le charme opère néanmoins, grâce à l’alchimie entre Josh Brolin et Kate Winslet“. Pour TéléCiné Obs, “c‘est sans doute dans ce phagocytage de petit malin que réside l’échec d’un film calibré, téléguidé et poseur, qui se rêve en objet virtuose, dense et sensuel”. Enfin, pour Première “tout le film baigne dans un entre-deux frustrant dont la conclusion, confondante de niaiserie, confirme le fourvoiement de Jason Reitman que l’on préfère définitivement cynique et méchant”. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à vous faire votre propre opinion.