Attentats : Jean-Marie Le Pen préfère « Charlie Martel » à « Charlie Business »

Jean-Marie Le Pen est revenu sur ses propos concernant ses doutes sur la version officielle concernant les attentats terroristes de janvier

À la suite des attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo et de l’épicerie Hyper Cacher, les manifestations spontanées et la marche pour la république ont prouvé que le peuple français savait faire preuve d’unité lorsqu’il était attaqué.

Mais cette union nationale n’aura pas duré longtemps et les voix discordantes se sont fait élevées très rapidement. Coutumier des propos polémiques, Jean-Marie Le Pen avait alors mis en doute la version « officielle » concernant les attentats dans le journal russe Komsomolskaya Pravda. Aujourd’hui, l’ancien président du Front National a tenu à clarifier ses propos même si, dans le fond, le message est toujours le même.

« Des éléments curieux » pour Jean-Marie Le Pen

Interrogé aujourd’hui par France Info, Jean-Marie Le Pen a dénoncé une manipulation de sa déclaration en précisant « J’ai dit qu’il y avait des éléments curieux dans cet attentat comme souvent. Le fait qu’on trouve une carte d’identité dans la voiture. » Avant d’ajouter « Ce qui n’est pas plus étonnant d’ailleurs que de trouver le passeport du pilote le 11 septembre de l’avion qui vient de se crasher. Comme par hasard son passeport est tombé au pied de la tour. Formidable ça ! »

Le président d’honneur du FN poursuit ensuite « On peut se poser un certain nombre de questions, je suis un sceptique moi. Je ne suis pas quelqu’un qui croit ce qu’il lit ou qu’il entend ».

Le Pen soutient Dieudonné

Jean-Marie Le Pen ne s’est pas arrêté là, avouant de lui-même ne pas être un grand fan de Charlie Hebdo « Je préfère Charlie Martel. Quand j’ai vu la tentative de détourner la sensibilité et l’émotion populaire en direction des idées de Charlie Hebdo, j’ai trouvé ça scandaleux. C’était un journal d’extrême gauche qui avait 30 000 lecteurs qui transforment l’opération en Charlie business, j’ai le droit de le dire quand même. »

Pour finir cette intervention qui fera à n’en pas douter du bruit, Jean-Marie Le Pen a confirmé son soutien à Dieudonné, jugé pour avoir déclaré sur Facebook « Je me sens Charlie Coulibaly ». Le tout sous couvert de la liberté d’expression.