Arrêt de Plus belle la vie : le comédien Christophe Morillon pousse un (gros) coup de gueule

Divertissement > France Télévisions
Par Lionel Durel,  publié le 13 juin 2022 à 15h30.

C'est certain, la série 'Plus belle la vie' diffusée sur France 3 vit ses dernières semaines (le rendez-vous prendra fin dès l'automne prochain).

Malheureusement, c’est dans le ton de notre époque…

L’arrêt de la série ‘Plus belle la vie’ continue de déchaîner les passions. Début mai, la direction de France Télévisions annonçait aux équipes de « Plus belle la vie » la fin de la fiction pour le mois de novembre 2022. Le groupe explique l’arrêt du programme en invoquant l’évolution des « attentes des téléspectateurs » et de « la consommation des programmes » depuis 18 ans.

Mentalité de merde !

Pour l’acteur de la série PBLV, Christophe Morillon -qui joue le rôle de Jacob-, cette décision de France 3 passe mal comme il l’a expliqué sur Twitter : « Nous étions au courant depuis un moment déjà. Lorsque nous tournions, nous sentions quelque chose qui plane. Il y a plein d’interrogations : les techniciens retrouveront du travail, les maquilleuses, les costumières également. Par contre, pour les acteurs estampillés ‘Plus belle la vie’, c’est plus compliqué. Ils ne méritaient pas ça. Malgré tout, PBLV reste à un peu moins de 3 millions de téléspectateurs. Et du jour au lendemain, on décide de te dégager parce que tu ne ramènes plus assez de pognon. Je trouve que c’est une mentalité de merde« , a fustigé Christophe Morillon.

Ce n’est pas bien. Il ne faut pas se débarrasser des gens comme ça

Marqué, Christophe Morillon trouve qu’il y a un manque d’humanité aujourd’hui : « Je le dis : ce n’est pas bien. Il ne faut pas se débarrasser des gens comme ça. Il y a toujours des solutions et j’espère qu’ils vont en trouver une parce qu’ils le méritent. Ce n’est pas une manière de traiter les gens mais c’est dans le ton de notre époque. Ce n’est pas respectueux aussi pour les téléspectateurs qui sont restés fidèles. Tant qu’il y a un public et conséquent, on peut trouver des solutions sans mettre 600 personnes dans l’incertitude, au chômage. Ce n’est pas génial« .

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