Arras : On lui annonce que son fils est mourant, elle le sauve presque par hasard
Le jeune garçon, polyhandicapé, avait été admis pour une fracture de fatigue.
Depuis toujours, les proches de Julien ont appris à faire avec la maladie du jeune homme, mais ils n’étaient préparés à ce qu’on leur fasse vivre un tel calvaire. Le garçon de 17 ans est en effet atteint d’holoprosencéphalie avec hypernatrémie neurogène, une maladie neurologique orpheline incurable qui engendre plusieurs handicaps lourds.
Après une hospitalisation due à une fracture du tibia, l’état de jeune homme s’est aggravé subitement au point que les médecins l’avaient déclaré mourant. Un simple geste de sa mère a permis de lui sauver la vie.
Les médecins le disent condamné
Ce sont nos confrères de La Voix du Nord qui relaient l’information. Parmi les multiples complications liées à sa maladie, Julien souffre notamment d’ostéoporose. Cette fragilisation des os lui fera contracter une fracture de fatigue au tibia pour laquelle il sera hospitalisé le 19 décembre dernier.
Mais rapidement, son état s’aggrave suite à la pose d’une attelle et l’adolescent est placé au service pédiatrique du Centre Hospitalier d’Arras (CHA). Les complications sont de plus en plus importantes et suite à une injection de morphine, Julien frôle l’arrêt cardiaque. Pour les médecins, le verdict est clair, la maladie du jeune homme a encore évolué et il est placé en soins palliatifs afin d’être accompagné dans ces derniers moments de vie.
La mère le sauve grâce à un simple massage
La famille se prépare au pire et reste au plus près de Julien. Sa mère, comme elle en a l’habitude, décide de prodiguer un massage à son fils pour le soulager. Elle retire l’attelle posée par les médecins et remarque immédiatement d’importants escarres sur le pied de son enfant. Immédiatement après avoir retiré le dispositif médical, ce dernier semble d’ailleurs soulagé.
Après plusieurs jours de soin, l’état du jeune patient s’améliore à mesure que les escarres sont traités. Les lésions n’avaient pas été remarquées auparavant, car, selon les infirmières, les médecins ont demandé à ce que l’attelle reste en place. Ces derniers se disent aujourd’hui choqués, car elles pensaient soigner le jeune homme du mieux possible.
Depuis, Julien va mieux, mais il semble avoir beaucoup de difficultés à se remettre des lourds traitements à base de morphine qui lui ont été administrés. La famille a demandé à récupérer le dossier médical de leur fils s’est rapprochée d’un avocat pour défendre ses droits. De son côté, la direction de l’hôpital a proposé une médiation. Une expertise médicale est en cours pour déterminer si oui ou non une erreur a été commise par les équipes du CHA.