Ariège : un policier blessé à la tête par un jet de pierre

Dans la nuit de vendredi à samedi à Pamiers, dans l'Ariège, un policier en intervention pour un feu de poubelle a été blessé à la tête par un jet de pierre. Une enquête est en cours afin d'identifier les auteurs de ces violences.

C’est par un communiqué diffusé dimanche que le procureur de Foix Laurent Dumaine a révélé que dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août derniers, un policier en intervention pour un feu de poubelle a été blessé à la tête par un jet de pierre. Les fais se sont déroulés à Pamiers, dans l’Ariège. Cité par BFMTV.COM, le parquet indique que les forces de l’ordre et les pompiers intervenaient “pour un feu de poubelle au niveau des HLM de la Gloriette”.

Après s’être replié lors d’une intervention, un policier touché à la tête

Et le communiqué de poursuivre : “Sur place, plusieurs individus sur le parvis d’en haut ont jeté plusieurs bouteilles sur le véhicule des forces de police. L’une d’elles a heurté la porte arrière droite du véhicule de police à proximité de laquelle se trouvait un fonctionnaire sans le blesser”. La suite a cependant conduit un fonctionnaire à être ciblé et touché dans l’exercice de ses fonctions : “Afin de ne pas envenimer la situation, les policiers se sont repliés sur le parking de l’établissement scolaire situé à proximité. À cet endroit, les fonctionnaires de police ont cependant été l’objet de jets de pierres lancées en leur direction. L’un d’eux a reçu une pierre au niveau de la tête et a été blessé”.

Une enquête pour identifier les auteurs

Des renforts sont venus apaiser la situation et le policier blessé a été conduit au centre hospitalier. Le parquet informe à son sujet qu”“il a reçu des soins appropriés (points de suture). L’incapacité totale de travail découlant des faits pour ce fonctionnaire est en cours d’évaluation”. On a également appris pour finir qu’une enquête a été ouverte pour, dans un premier temps, identifier les auteurs de ces violences : “[Les investigations] tendant à identifier les 5 à 10 individus auteurs de ces faits sont actuellement en cours”.