Ariège : 650 hectares de broussaille partent en fumée
La situation semble maîtrisée en Ariège où plusieurs centaines d’hectares de broussaille sont partis en fumée dans le weekend.
La douceur exceptionnelle rencontrée pour cette fin d’année a de quoi être agréable, mais elle a également des conséquences dramatiques. Dans le département de l’Ariège, la sécheresse consécutive aux températures très élevées pour la saison a entraîné de nombreux départs d’incendies, détruisant des centaines d’hectares de broussaille dans la région.
650 hectares de broussaille détruits en Ariège
Les sapeurs-pompiers de l’Ariège ne pensaient pas être autant sollicités pour lutter contre des feux de broussaille en cette période de l’année. Depuis 3 jours en effet, près de 650 hectares de broussaille sont parti en fumée (dont 300 dans les alentours proches de la commune de Vaychis) dans le département.
Selon les informations du journal Sud-Ouest, les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) sont intervenus plus d’une cinquantaine de fois pour circonscrire des départs de feu dans le weekend. Si la situation semble aujourd’hui maîtrisée, les pompiers restent sur le qui-vive, car la sécheresse actuelle offre un terrain très favorable aux départs de feu.
Interdiction de l’écobuage dans la région
Il n’a pas plu depuis début novembre dans l’Ariège et ce terrain sec, combiné a des vents assez forts offrent un terrain propice au déclenchement des incendies. Si la piste criminelle n’est pas écartée, les incendies semblent surtout provenir d’écobuages non déclarés et non maîtrisés. Pour rappel, l’écobuage consiste à défricher une parcelle par le feu, une pratique utilisée depuis des lustres, mais dangereuse si elle n’est pas maîtrisée.
En conséquence, le préfet des Pyrénées-Atlantique a décidé de prendre un arrêté préfectoral interdisant jusqu’au 4 janvier la pratique de l’écobuage normalement autorisée d’octobre à mars. Jusqu’à mardi où la pluie devrait être de retour sur l’Ariège, les sapeurs-pompiers risquent donc de passer des heures encore très agités.