Ardennes : l’agression d’un jeune homme handicapé filmée et diffusée sur les réseaux sociaux
Plus tôt dans la semaine à Charleville-Mézières, un jeune homme handicapé a été agressé par plusieurs individus. Des violences filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. Alertée, la police nationale enjoint à ne pas partager les images.
Plus tôt dans la semaine, jeudi en fin d’après-midi selon France 3 Grand Est, un jeune homme handicapé a été pris à partie par plusieurs individus. La scène s’est produite à Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Trois jeunes vêtus de blousons à capuche ont entouré la victime, avant de se mettre à la frapper à l’abdomen puis au visage.
Un jeune handicapé frappé et insulté : une plainte déposée, une interpellation opérée
Le jeune homme a alors tenté de prendre la fuite. Rattrapé, il a de nouveau été roué de coups, auxquels se sont ajoutées des insultes. Entre 21h00 et 21h30, une plainte a été déposée au commissariat de police de la commune. Le procureur de Charleville-Mézières a confirmé des interpellations en cours, et BFMTV.COM de rapporter qu’au moins une personne a été appréhendée. Les auteurs des violences seraient six au total.
[VOS SIGNALEMENTS] Vous êtes nombreux à nous signaler cette vidéo de violences sur une personne handicapée.
Une enquête est en cours.
⛔️ Merci à tous de ne pas relayer cette vidéo. pic.twitter.com/PVGKmKy4cg
— Police nationale (@PoliceNationale) January 2, 2020
Une vidéo toujours en ligne
Les faits ont été filmés et les images diffusées sur les réseaux sociaux, principalement Snapchat et Twitter. Plus tard dans la soirée, la police nationale a fait savoir sur une compte Twitter avoir reçu quantité de signalements de la vidéo, que PHAROS (Plateforme d’Harmonisation, de Recoupement et d’Orientation des Signalements) avait été saisie et qu’une enquête était en cours. Et si les forces de l’ordre appelaient dans le même temps à ne pas partager la vidéo, vendredi en début d’après-midi, cette dernière demeurait facilement accessible. Pourtant, continuer de relayer ce genre de contenu alors que les autorités en ont été informées peut avoir de fâcheuses conséquences. Parmi elle, la divulgation de coordonnées de suspects de la part d’internautes choqués, ce qui constitue une violation de la loi.