Arabie saoudite : 48.000 canettes de bière déguisées en sodas Pepsi
Les douaniers saoudiens ont intercepté un camion contenant 48.000 fausses canettes de Pepsi, lesquelles renfermaient en fait de la bière en lieu et place du fameux soda.
En Arabie saoudite, il est interdit de consommer de l’alcool et encore moins d’en importer. Ce qui n’empêche toutefois pas un certain nombre de Saoudiens de s’adonner chez eux aux plaisirs de la boisson, et d’user pour cela de moyens détournés.
Mercredi, les douaniers saoudiens du port de Batha ont diffusé sur Twitter des photos d’une récente prise. S’il est difficile d’y compter le nombre exact de canettes saisies (48.000), on peut en revanche comprendre le mode opératoire d’un Saoudien pour faire entrer de l’alcool sur le sol de son pays sans, a priori, alerter les autorités.
Contrebande de bière Heineken en Arabie saoudite : elles étaient recouvertes d’un emballage Pepsi
Dans un premier temps, les douaniers avaient découvert plusieurs dizaines de milliers de canettes disposant chacune d’un emballage Pepsi. Mais en retirant ce même emballage, on se rend compte qu’il s’agit en fait de canettes de bière Heineken, qu’il n’est donc pas permis de boire, vendre et consommer en Arabie saoudite.
ملصقات "مشروب بيبسي" على 48 ألف علبة بيرة بالكحول كشف محاولة تهريبها جمرك البطحاء pic.twitter.com/TETuvcWRpD
— الجمارك السعودية (@KsaCustoms) November 11, 2015
La découverte du subterfuge montrée en vidéo
Et dans le but supposé que les contrebandiers soient découragés de recourir à une telle tromperie, les douaniers ont également mis en ligne une vidéo montrant la découverte du subterfuge. On peut toutefois imaginer que d’autres manœuvres seront élaborées pour permettre à l’alcool de continuer à se déverser, certes illégalement, en Arabie saoudite. Et si aucune communication ne semble avoir été faite concernant le sort réservé à l’homme qui renfermait ces canettes dans son camion, 20 minutes rappelle que dans ce genre de cas, les contrevenants s’exposent à des peines d’emprisonnement voire à des flagellations. L’an passé, un Britannique de 74 ans avait ainsi condamné à un an de prison et 350 coups de fouet pour possession de bouteilles de vin artisanal. Il était censé rentrer en Grande-Bretagne en début de mois après que sa famille ait obtenu sa libération ainsi que l’annulation des coups de fouet. Lesquels auraient en effet pu, selon son fils, lui être fatals.