Après la perte de copies par l’école, les candidats du BEL doivent repasser l’épreuve
Après la perte, par une école lyonnaise, de copies d'une épreuve de composition française, les candidats du BEL concernés sont désormais invités à repasser cette partie du concours.
Le jeudi 13 avril dernier avait lieu, à l’École Normale Supérieure (ENS) de Lyon, dans le Rhône, l’épreuve de composition française comptant pour le concours BEL 2023 (Banque d’épreuves littéraires). Il étaient plus de 3 000 à prendre part à cet exercice, que ces candidats préparaient depuis deux ans comme noté par Actu Lyon.
Concours BEL 2023 : une partie des copies n’est pas parvenue à destination
Dans un communiqué daté du 3 mai dernier, l’établissement fait part d’un problème dans la réception des copies : “Une enveloppe de copies de l’épreuve de composition française, qui a eu lieu le 13 avril, n’est pas parvenue au service Admission et concours de l’ENS de Lyon”.
Tous les candidats concernés par une nouvelle épreuve
L’ENS Lyon explique que “les copies ont été expédiées par un centre d’écrit le 17 avril. Le transporteur a déclaré les avoir déposées à l’ENS de Lyon le 21 avril, sans preuve formelle de réception. Depuis, l’ENS de Lyon a déployé tous les moyens pour retrouver ces copies (…) Au bout d’une semaine de recherches infructueuses (…) les partenaires de la BEL ont été informés et décision a été prise d’annuler l’épreuve et d’organiser une épreuve de remplacement.” Il est à souligner que tous les candidats qui s’étaient déplacés le 13 avril devront repasser l’épreuve.
Une pétition appelant à réduire le nombre de participants
Du côté de l’école, on invoque “un principe d’égalité, constitutif de la légalité des concours nationaux” pour justifier le fait de refaire passer l’épreuve même aux candidats dont les copies avaient été reçues. Une pétition a depuis été lancée en ligne par une candidate pour appeler à ce que ne soient concernés par cette seconde session que celles et ceux dont les copies ont été perdues. La personne à l’origine de cette initiative a au passage rappelé que le sujet de l’épreuve de géographie avait été “divulgué par erreur” dans un centre d’écrit, appuyant ainsi “la négligence des organisateurs du concours”.