Après deux années de crise du Covid-19, Olivier Véran annonce la création de 1 000 lits de réanimation
Même si à ce jour aucune date n'a été donnée, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran annonce la création de 1 000 lits de réanimation supplémentaires (en principe à compter de 2023).
D’après le ministère de la santé, l’ouverture prochaine de 1 000 lits de réanimation supplémentaires portera la capacité de réanimation (et post-réanimation) en France de 5 080 lits à plus de 6 100. Cette décision fait suite au rapport commandé à l’Igas, l’Inspection générale des affaires sociales ; la crise du Covid ayant révélé le manque de lits en réanimation dans les hôpitaux français.
Priorité aux régions sous dotées
Le ministre souhaite prioriser ces ouvertures vers des régions sous dotées comme par exemple les Pays de la Loire ou encore la Bretagne mais également la Guyane et Mayotte. Dans son discours, Olivier Véran ajoute : “Cette résolution a pour objectif de faire face à l’accroissement prévisible des besoins de réanimation, notamment liés au vieillissement démographique. Lever les tensions sur les ressources humaines médicales et paramédicales via un renforcement des équipes soignantes, du temps de formation, et de la pluridisciplinarité“.
Vieillissement démographique
Avec cette décision, Olivier Véran ‘tire parti de la pandémie’ et améliore la filière de soins critiques afin de mieux se préparer à de possibles et futurs crises sanitaires qu’il faudra peut-être affronter.
Il fallait donner plus de moyens à nos services de réanimation
Sur Twitter, le ministre à continué : “Il fallait donner plus de moyens à nos services de réanimation. Nous en prenons l’engagement ferme : 1000 lits supplémentaires, renforcement inédit des équipes médicales et soignantes“, promet Olivier Véran.
Enfin, notons qu’en fin d’année dernière, une enquête menée par le président du conseil scientifique et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Jean-François Delfraissy, faisait état qu’un lit sur 5 était fermé dans les hôpitaux français faute de soignants disponibles.