Anti-Nobel : La cuvée 2018 des études scientifiques les plus farfelues
La très prestigieuse université d'Harvard a hébergé la cérémonie, ou quand la science ne se prend pas au sérieux.
Les prix anti-Nobel, nommés ici Ig-Nobel, c’est d’abord un jeu de mots en anglais basé sur les véritables prix Nobel (se prononce “Ignobeul”, pour ignoble).
Comme chaque année, 10 catégories d’études scientifiques plus ou moins loufoques ont été récompensées à Harvard, jeudi.
Détecter une mouche dans un verre de vin
C’est le magazine scientifique et humoristique Annals of impropable research qui organise cette très joyeuse cérémonie, et cette année la cuvée est une fois de plus délectable.
Ainsi, une étude menée par une équipe dans laquelle figure un Français, a démontré que des oenologues pouvaient de façon sure détecter rien qu’à l’odeur, la présence d’une mouche dans un verre de vin.
Le faux prix Nobel de médecine a été remis pour la publication d’une étude sur les effets positifs de tours de montagnes russes sur les calculs rénaux.
Et l’équivalent du prestigieux Nobel de la paix ? Il va à l’équipe de chercheurs espagnols et colombiens qui se sont penchés sur les raisons poussant les conducteurs à jurer et insulter leurs congénères quand ils sont au volant.
Passer au régime cannibale
Trois chercheurs (Tanzanie, Zimbabwe et Grande-Bretagne) ont également très sérieusement calculé qu’un régime fondé sur le cannibalisme humain était plus pauvre en calories que la plupart des régimes à base de viande.
Un petit dernier ? Il y a quelques mois, une étude était publiée, basée sur sur l’imitation des chimpanzés par les humains et inversement, dans les zoos.
Les organisateurs expliquent que le but de la cérémonie n’ets en aucun cas basé sur la moquerie. Selon eux, il s’agit de “faire rire et ensuite réfléchir”.
L’intégralité de la cérémonie est visible sur YouTube.