Antarctique : il reste un mince espoir de sauver la calotte glaciaire

Illustration. Paysage d'Antarctique. Pixabay
L'une des "bombes climatiques" recensée par les scientifiques du GIEC pourrait être désamorcée. Et cela ne tient qu'aux efforts de l'être humain.
Depuis plusieurs années maintenant, les glaciers de l’Antarctique sont sous étroite surveillance. En effet, la fonte de la calotte glaciaire et l’effondrement de ces glaciers géants pourraient provoquer une augmentation immédiate et très importante du niveau des océans, provoquant la destruction de nombreuses villes côtières.
Pourtant, alors que tout semblait perdu, des scientifiques ont découvert que la situation n’est pas encore irréversible.
La fonte des glaces peut être stoppée
En ces temps où les indicateurs sur le climat tendent tous à des scénarios catastrophiques, les bonnes nouvelles même les plus infimes sont bonnes à prendre ! Dans des travaux publiés dans la base de données scientifique Nature Communications, des chercheurs américains et britanniques ont donc mis en lumière un modèle qui permettrait de sauver les glaciers de l’Antarctique.
Si la fonte de ces derniers s’est considérablement accélérée à la fin du XXe siècle, les chercheurs ont remarqué qu’elle avait sensiblement ralenti entre 2003 et 2015. Une situation qui s’explique par des conditions météorologiques favorables.
Changement de vents
Les chercheurs ont en effet remarqué que sur la période donnée, les vents venus de l’ouest et qui charrient habituellement une eau plus chaude que celle de la zone où se trouvent les glaciers avaient faibli. Conséquence directe, la fonte de la calotte glaciaire a été considérablement ralentie sur cette période.
Seul levier : réduire les émissions de CO2
Pour les scientifiques, ce phénomène peut prouver que la fonte des glaces, si elle ne peut être stoppée rapidement dans l’immédiat, peut être ralentie dans un premier temps. Pour cela, il faut réduire considérablement et durablement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, à l’échelle de la planète.
Il n’en reste pas moins que les glaciers sont toujours très menacés, car les différentes COP n’ont jusqu’ici jamais accouché de résultats probants et que, quoi qu’il arrive, l’excédent de gaz à effet de serre stocké dans l’atmosphère ne disparaîtra pas en un claquement de doigts. On estime que la fonte des glaces en Antarctique Occidentale pourrait faire grimper le niveau des eaux du globe de plus de 3 mètres…