Angers : il serait entré chez sa voisine pour venir s’installer nu dans son lit
Dans la nuit de mardi à mercredi à Angers, un homme d'une quarantaine d'années se serait introduit dans l'appartement de sa voisine pour s'installer dans le lit de cette dernière et se laisser aller à des attouchements sur sa personne. La jeune femme a porté plainte.
Au regard de faits passés impliquant directement le suspect, les explications de la victime dans une nouvelle affaire apparaissent concerner le même individu. Un homme âgé de 48 ans est ainsi soupçonné de s’être introduit, dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 septembre, dans l’appartement de sa voisine de 20 ans domiciliée à Angers.
Cette nuit-là, rapporte LCI sur la base d’informations révélées par Le Courrier de l’Ouest, le quadragénaire aurait profité du fait que la porte du domicile de sa voisine n’était pas verrouillée pour pénétrer discrètement sur les lieux. Il se serait ensuite glissé, nu, dans le lit de la jeune femme avant de lui caresser les seins. Il n’est au passage pas précisé si l’homme était déjà dévêtu au moment d’entrer dans l’appartement.
Interpellé après avoir supposément caressé sa voisine dans son lit
La jeune femme a bien senti qu’on la touchait, mais a attribué ce contact à son petit ami. Elle s’est alors tournée, étonnée, vers la personne qu’elle pensait être son compagnon en lui disant : “Tu es déjà arrivé ?” Et d’avoir découvert qu’il s’agissait en fait de son voisin, qui s’est enfui à ce moment-là.
La jeune femme a porté plainte le lendemain, et l’homme suspecté de s’être introduit chez elle a été interpellé le même jour à son domicile.
Un voisin qui, en juin, s’était déjà masturbé en la regardant
La jeune femme a confié aux enquêteurs qu’en juin dernier, son voisin s’était déjà laissé aller à des actes de masturbation à sa fenêtre en la regardant. Le quadragénaire avait alors tenté de justifier sa position en indiquant que celle-ci était “l’endroit où il captait le mieux les réseaux pour visionner sur son téléphone des sites pornographiques”.
L’homme s’est dit “navré” et comprendre que sa voisine ait pu être “traumatisée”. Il était censé être jugé en comparution immédiate vendredi mais une expertise psychiatrique a été requise au préalable. Son avocate Me Claire Eon a pu obtenir sa remise en liberté sous contrôle judiciaire après avoir mentionné le casier judiciaire vierge de son client.
Lequel devra, jusqu’à son passage devant la justice le 4 octobre prochain, se tenir éloigné de sa voisine et de son propre domicile en retournant vivre chez sa mère. Il lui faudra de même pointer deux fois au commissariat de la préfecture d’Indre-et-Loire.