Angers : 5 ans ferme pour des faits sexuels commis avec la fille mineure de son ex-compagne
Lundi à Angers, un homme d'une cinquantaine d'années a été condamné à cinq ans de prison ferme pour des faits de nature sexuelle. Il a été reconnu coupable d'agressions sexuelles sur la fille mineure de son ex-compagne et de détention de photos pédopornographiques.
Lundi, un homme d’une cinquantaine d’année comparaissait à Angers (Maine-et-Loire) pour des faits de nature sexuelle. En février 2018, rapporte Ouest-France, la fille de l’ex-compagne du prévenu avait révélé avoir été sexuellement agressée par le quinquagénaire du temps où ce dernier était en couple avec sa mère. L’adulte aurait ainsi filmé des actes de masturbation et d’exhibition perpétrés avec la fillette quand il l’emmenait en voiture, supposément pour aller faire des courses. L’enfant avait 11 ans au moment de ses révélations.
Jugé pour des agressions sexuelles sur une fillette, il était déjà connu de la justice
L’homme était déjà connu des services de justice après avoir ainsi été condamné en 2002 pour des exhibitions sexuelles et en 2007 pour des agressions sexuelles. Pour la procureure Marie-Caroline Pasquier, prenant appui sur l’expertise psychologique, le prévenu “s’inscrit dans une sexualité transgressive qui se renouvelle sur la durée. Il a perduré dans ses comportements déviants pendant plus de deux ans.” Et d’avoir déploré que les dix ans de suivi socio-judiciaire imposés à cet homme n’aient pas été exploités : “Il n’a absolument pas mis en place les mesures”.
Un mandat d’arrêt européen avait été lancé
Le mis en cause avait également été découvert en possession d’une soixantaine de clichés à teneur pédopornographique. Quand elle avait été alertée des faits, la mère de la fillette avait cherché à joindre son ex-compagnon pour lui demander des explications. Celui-ci avait alors fui en Espagne, où “il a changé de téléphone, il allait chercher son argent à la frontière espagnole. Il a été interpellé dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen”. Le prévenu a reconnu les faits, son avocat ajoutant que “pour le fait le plus grave, il s’est auto-incriminé”. “Les pulsions, il les a retenues” avant d’y succomber, a souligné le représentant de la défense. Alors que le ministère public avait requis sept ans de prison et cinq ans de suivi socio-judiciaire, le tribunal a finalement condamné le prévenu à cinq ans de prison ferme.