Un ancien instituteur se reconvertit dans la vente d’armes de guerre
Aujourd'hui débute le procès d'un ancien instituteur, qui avait développé une activité de revente d'armes de guerre au grand banditisme.
Le Télégramme évoque aujourd’hui un procès qui s’ouvre devant le Tribunal Correctionnel de Paris. Un homme de 49 ans, ancien instituteur, s’était reconverti dans un commerce lucratif d’armes de guerre, en particulier avec les milieux du grand banditisme. C’est en septembre 2012 que des policiers de l’Office Central de lutte contre le crime organisé ont découvert un véritable arsenal militaire dans un box loué par le prévenu, sur le département du Territoire de Belfort.
Une trentaine de fusils d’assaut et de fusils mitrailleurs, une vingtaine d’armes de poing, 30 kg d’explosifs, plus de 50 000 cartouches et plus de 500 kg de munitions diverses s’y trouvaient rangés dans des armoires. Des plans de fabrication d’armes, des pièces détachées et des machines-outils, utiles pour « remilitariser » certaines armes neutralisées, ont également été retrouvés au cours de perquisitions dans une société d’outillage et aux domiciles du revendeur et de sa mère.
L’ancien instituteur était également collectionneur d’armes
L’homme, qui est également collectionneur d’armes, risque dix ans de prison devant la justice pour avoir fabriqué et vendu des armes de guerre en bande organisée. Il comparait aujourd’hui aux côtés de deux autres prévenus, présentés comme des revendeurs d’armes pour le grand banditisme. L’un d’entre aux aurait acheté dix kalachnikov à l’ancien enseignant, qui ont été retrouvées dans le coffre de sa voiture.
Le principal prévenu est un passionné d’armes depuis l’enfance, et en avait fait son métier en créant une société avec laquelle il vend des silencieux par correspondance. Mais un changement de législation assimilant les silencieux à des armes avait fait dégringoler son chiffre d’affaires, et il aurait alors accepté de vendre des armes.