Amazon : on lui demande 360 euros pour un peigne qui en coûtait trois
Après avoir commandé un peigne pour trois euros sur Amazon, un internaute a eu la surprise de constater que l'objet lui avait été facturé 360 euros. Un acheteur qui a finalement été remboursé non sans mal.
L’arnaque est souvent proche de la bonne affaire, un constat que Nassim a pu faire à ses dépens. Le 22 janvier dernier, en consultant le site marchand Amazon, cet internaute était tombé sur une promotion de 100% sur un peigne à barbe pliable. Le prix initial de 19,99 euros passait donc à 0,01 euro.
Au final, avec une livraison à trois euros, Nassim avait a priori toutes les raisons de valider sans crainte son achat : “je me suis dit que 3 euros tout compris, ça valait la peine”, témoigne-t-il ainsi au Parisien. Sauf que les frais de livraison allaient se révéler bien plus conséquents que prévus : “En lisant le récapitulatif de ma commande, je découvre avoir payé une facture de 359,98 euros dont 359,91 euros de frais de livraison !”
360€ de frais de port, son peigne à barbe lui parvient très vite
Nassim n’a pas tardé à contacter le vendeur, basé en Chine, pour lui demander l’annulation et le remboursement de sa commande. Quelques jours plus tard, on lui a répondu que son peigne était déjà en route. L’internaute a alors joint Amazon France qui s’est dédouané de toute responsabilité sur les achats réalisés sur sa plate-forme auprès de vendeurs professionnels.
Nassim a ensuite eu une maigre réjouissance en recevant ainsi le peigne seulement six jours après l’avoir commandé : “Je n’ai jamais été livré aussi vite, surtout depuis la Chine”. Le colis a alors été renvoyé à l’expéditeur sans délai et sans avoir été ouvert.
Un remboursement finalement obtenu
Malgré tout, Nassim n’a obtenu ni remboursement, ni nouveau retour du vendeur. Ce n’est qu’après avoir laissé un commentaire de mécontentement sur le site d’Amazon, message depuis effacé, et l’examen de son cas par la plate-forme que l’acheteur a finalement pu être remboursé.
Si Amazon a confirmé son “rôle d’unique intermédiaire dans ces ventes sur la marketplace”, elle a dans le même temps reconnu un problème tarifaire dans ce dossier. Mais prudence car le vendeur mis en cause ici ne semble pas avoir été inquiété.