Alpes-Maritimes : interpellation de deux individus munis d’armes factices
Samedi soir à la gare de Nice, deux individus ont été interpellés en possession d'armes factices avec lesquelles il auraient braqué des voyageurs.
Le samedi 16 juillet dernier au soir, deux individus ont été interpellés à la gare de Nice (Alpes-Maritimes). Ils étaient en possession d’armes factices avec lesquelles ils auraient braqué des voyageurs. L’information, rapportée par BFMTV.COM, avait été révélée dimanche matin par le maire de la commune Christian Estrosi et son premier adjoint Anthony Borré. Il était question de deux personnages “dangereux” dans les publications respectives de ces politiques.
Interpellés à Nice avec des armes factices qu’ils avaient gagnées dans un parc d’attractions
Les deux mis en cause se trouvent être cousins. Samedi, ils s’étaient rendus à AntibesLand, un parc d’attractions, où ces jeunes ont remporté des armes factices. Ces dernières donnaient l’impression d’être des armes de poing. Alors qu’ils revenaient chez eux par le train, ces cousins auraient vu une tierce personne s’emparer de leurs armes. Cet inconnu se serait alors amusé à braquer un voyageur en lançant des “Allahu Akbar”, avant que le duo ne récupère ses gains et ne demande à cette tierce personne de partir.
Merci et bravo à nos agents de la @PMdeNice. Grâce à leur sang-froid et professionnalisme et avec l’appuie de nos caméras ils ont interpellé ces deux individus armés et dangereux qui auraient braqué des voyageurs en tenant des propos faisant l’apologie du terrorisme. #Nice06 https://t.co/u6CMZ3EzuP
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 16, 2022
Une plainte déposée, deux cousins en garde à vue
La victime, vraisemblablement celle du braquage, a donné l’alerte auprès de la SNCF. Cette personne a ensuite déposé plainte à la caserne Auvare. Et alors que, de leur côté, les jeunes descendaient du train avec leurs armes dans les poches, des témoins ont pensé qu’ils s’agissaient d’engins à risques. Et d’avoir donc prévenu la police. Les cousins ont été interpellés et placés en garde à vue. La victime du braquage a depuis confirmé que son agresseur ne faisait finalement pas partie des personnes appréhendées. Un suspect qui apparaissait donc en fuite aux dernières nouvelles.