Alpes-Maritimes : au commissariat, des policiers menacés avec du liquide inflammable et un briquet
Lundi matin, un individu s'est présenté au commissariat de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, et a menacé les policiers présents à l'aide d'une bouteille d'un liquide inflammable et d'un briquet. Interpellé et placé en garde à vue, l'homme a été hospitalisé d'office.
La scène s’est déroulée lundi matin au commissariat de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Il était peu après 9h00 quand un homme s’est présenté à l’hôtel de police et a demandé à parler à un officier. Après qu’on lui a demandé la raison de cette sollicitation, l’individu s’est exprimé en italien et en arabe. Il a ensuite sorti un briquet et une bouteille renfermant un liquide inflammable, relate le site d’Actu17.
L’homme menaçant parle en italien, un policier le met en joue et répond en italien
Un fonctionnaire n’a pas tardé à réagir et a mis en joue l’individu à l’aide d’un lanceur de balles de défense (LBD). C’est également en italien que le policier a ordonné à l’homme de lâcher ce qu’il avait dans la main. Celui-ci a alors fait semblant d’asperger les fonctionnaires et lui-même. Au terme de plusieurs échanges, il a consenti à se délester de sa bouteille et de son briquet. Interpellé et placé en garde à vue, cet homme possédait un passeport italien. Une source proche du dossier indique que si ce Tunisien de 42 ans était inconnu des services de police, il faisait néanmoins l’objet d’une fiche de recherche Schengen. Ce qui signifie que le quadragénaire était recherché par les autorités d’un autre pays.
Une hospitalisation d’office et une procédure classée sans suite
Entendu par la police, le suspect a expliqué qu’il cherchait à attirer l’attention sur ses conditions de vie qu’il estime indignes. Il a souligné que sa bouteille contenait de l’alcool ménager. Après avoir été soumis à un examen de comportement, l’homme a été hospitalisé d’office. Les troubles mentaux ayant été observés chez lui ont conduit le parquet à classer sans suite la procédure judiciaire qui avait été ouverte pour “mise en danger de la vie d’autrui et tentative de destruction de bien par un moyen dangereux”.