Allier : 8 mois ferme pour un homme habitué à menacer et insulter son village
Mercredi dernier, le tribunal correctionnel de Moulins, dans l'Allier, a condamné un homme à huit mois de prison ferme pour insultes, menaces et outrages. Le prévenu était connu pour régulièrement terroriser les habitants de son village.
Le mercredi 25 novembre dernier, un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Moulins (Allier) à huit mois de prison ferme. Le prévenu était jugé pour insultes, menaces et outrages, des faits commis il y a deux ans dans son village de 500 âmes. S’appuyant sur les propos du maire, nos confrères de La Montagne soulignent que si les agissements en question ont eu lieu le 25 septembre et le 5 octobre 2018, ils se sont répétés par la suite.
Quand il boit, il sème la terreur dans son village
“Ça continue et c’est toujours pareil. Sa voisine de 86 ans est terrorisée”, a déclaré l’élu à l’audience. “Il l’insulte, il frappe à ses volets, il a déjà essayé d’escalader son grillage. À la supérette, il insulte tout le monde et menace de brûler le magasin. Il s’est déjà promené avec un couteau à la main en arrêtant les voitures. Et le lendemain, il ne s’en rappelle plus ou bien il vient s’excuser… et dès qu’il a bu, ça recommence. Et le problème c’est qu’il boit souvent. On n’en peut plus !”
Vingt-et-une mentions au casier judiciaire
Le prévenu, dont le casier judiciaire comporte vingt-et-une mentions, présente une situation sociale compliquée, vivant ainsi du RSA dans une demeure sans électricité. Une expertise psychiatrique avait été ordonnée par le tribunal, mais l’homme ne s’y est pas soumis. Son avocat Me Antoine Jauvat a d’ailleurs indiqué que son client, plus parleur que faiseur, ne passait jamais à l’action et que le problème était essentiellement d’ordre psychiatrique. Conformément à ce qu’avait requis le procureur, le tribunal a condamné l’accusé à huit mois ferme sans aménagement de peine. Outre 200 euros d’amende à payer, il devra verser 305 euros à une victime et 500 euros au gendarme qu’il avait menacé et outragé. Enfin, il lui est défendu de détenir une arme pour une durée de cinq ans.