Allemagne : un sexagénaire décède après avoir été léché par son chien
En Allemagne, un homme de 63 ans est mort après avoir été léché par son chien. Il a en fait succombé à une bactérie souvent présente dans la gueule des chats et des chiens.
C’est en Allemagne qu’un homme de 63 ans est visiblement mort il y a peu après avoir été léché par son chien. Il est apparu, rapporte Dernières Nouvelles d’Alsace, que le sexagénaire avait contracté la bactérie Capnocytophaga canimorsus souvent présente dans la gueule des chats et des chiens. Dans un premier temps, les symptômes de cet homme laissaient penser à une grippe, avant que celui-ci ne développe un Purpura fulminans. Il s’agit là d’une forme potentiellement mortelle de sepsis sévère, soit une maladie aigüe se manifestant par l’apparition de taches de sang et d’ecchymoses. Elle se traduit également par une décoloration de la peau et une nécrose.
L’homme avait été léché alors que la bactérie se transmet par morsure
Admis dans une unité de soins intensifs, le sexagénaire a cependant vu son état se dégrader. Des médecins de l’hôpital de la Croix-Rouge de Brême ont témoigné que l’homme est finalement décédé suite à la défaillance de plusieurs organes. Si la bactérie en question est connue pour se transmettre par morsure, la victime n’avait pas été contaminée de la sorte : “Il avait été touché et léché, mais pas mordu ni blessé par son chien, son unique animal de compagnie au cours des semaines précédentes”.
Des cas semblables observés en 2019 et l’année dernière
En mai dernier dans l’État américain de l’Ohio, une femme à l’âge non précisé avait dû être amputée des jambes et des mains après avoir été léchée par son berger allemand au niveau d’une plaie ouverte. Ce faisant, son animal lui avait transmis la bactérie, avant que la femme ne contracte une infection rare. On rappellera de même le cas, observé l’an passé et également aux États-Unis, de cet homme de 48 ans ayant été amputé des quatre membres pour la même raison. Il avait alors été indiqué que ces graves infections pouvaient se développer dans les situations où le système immunitaire touché était faible.