Alimentation : il y a parfois une grande différence entre ce qui est indiqué sur l’emballage et la réalité du produit
Une enquête de l'association française de consommateurs et d'usagers (CLCV) indique que l’information donné du consommateur est à revoir…
Cela ne va pas rassurer les consommateurs Français. L’enquête de 5 années de la CLCV est édifiante : Après avoir passé au crible les emballages et la composition de près de 900 produits de plusieurs familles, l’organisme a identifié des pratiques communes utilisées par les industriels qui induisent le consommateur en erreur avec des emballages qui ne reflètent pas la réalité.
Des emballages qui ne reflètent pas la réalité
Bilan, l’association française de consommateurs et d’usagers indique que beaucoup de produits ne méritent pas leur nom, que certains destinés aux enfants sont à éviter et que les emballages qui ne reflètent pas la réalité.
900 produits passés au crible
La CLCV indique avoir passé 900 produits au crible sur 5 ans. Si souvent les emballages sont séduisants, le contenu ne tient pas ses promesses. Pour savoir ce que contiennent précisément les produits, il faudrait lire les étiquettes, pas simple pour les consommateurs surtout lorsqu’il faut analyser des liste parfois très longues.
Sur 18 produits épinglés depuis 5 ans, seuls 2 étiquetages ont été modifiés
Voici deux exemples : Des raviolis au bœuf qui ne comptent que 4 % de bœuf, des steaks de soja avec seulement 12.5 % de soja… l’association pointe du doigt qu’acheter ces produits plus chers ne garantit pas au consommateur une quantité plus importante de l’ingrédient qui devrait être l’ingrédient principal de la recette (bœuf, soja, etc.).
Un smoothie qui ne ressemble pas vraiment à ce qu’il annonce
Interrogée sur franceinfo, la responsable alimentation CLCV, Lisa Faulet, donne un exemple : “Vous avez par exemple un smoothie qui ne ressemble pas vraiment à ce qu’il annonce. On n’a que des belles myrtilles et des belles framboises sur l’emballage, alors que quand on regarde la composition, plus de la moitié de la recette, c’est de la pomme et de la banane“, regrette Lisa Faulet. Elle demande donc aux industriels de revoir l’information fournie aux consommateurs mais rappelle que sur dix-huit produits épinglés depuis cinq ans, seuls deux étiquetages ont été modifiés.