Alimentation : une durée de vie rallongée grâce aux protéines végétales ?
Selon une étude américaine récemment parue, la consommation de protéines végétales réduirait le risque de mortalité lié aux maladies cardiovasculaires.
Les protéines végétales seraient à privilégier par rapport aux protéines animales, et ce notamment dans le but d’une espérance de vie rallongée. C’est ce qu’affirme ainsi une étude américaine parue lundi dans les colonnes de la revue médicale JAMA Internal Medicine.
Les scientifiques du Massachusetts General Hospital et de l’école de médecine d’Harvard (États-Unis) estiment donc qu’une consommation riche en protéines végétales réduit le risque de mortalité lié aux maladies cardiovasculaires, quand un régime à base de protéines animales augmente cette probabilité.
Protéines végétales : une alimentation plus saine que les protéines animales ?
Pour obtenir ces observations, ces chercheurs se sont intéressés de près aux comportements nutritionnels de plus de 131.340 infirmiers et professionnels de santé. Des sujets composés à 65% de femmes et qui étaient âgés en moyenne de 49 ans entre 1980 et 2012, soit une période de 32 ans.
De manière régulière, ces volontaires ont eu à répondre à un questionnaire portant sur l’origine et la quantité de protéines absorbées quotidiennement. Et s’il est apparu, comme le rapporte Pourquoi Docteur ?, que les protéines animales représentaient 14% de l’apport protéique des volontaires, la proportion des protéines d’origine végétale était pour sa part de 4%.
Une incidence sur le risque de mortalité
Et pourtant, à en croire les auteurs de cette étude, il conviendrait de préférer les protéines végétales en raison du caractère à risque des protéines d’origine animale. Un apport de 10% de ces dernières conduirait ainsi à un risque de mortalité accru de 2%, toutes causes confondues, et de 8% suite à une maladie cardiovasculaire.
Alors qu’il suffirait d’un apport de 3% de protéines végétales pour diminuer de 10% le risque de mortalité quelle que soit la cause du décès, et de 12% la probabilité de perdre la vie après avoir contracté une pathologie du cœur et de la circulation sanguine. Les chercheurs précisent enfin que les protéines végétales ne favorisent pas une hausse de la pression artérielle tout en réduisant le cholestérol dit “mauvais”, et d’aider également à prévenir le risque d’apparition de diabète.