Albert Camus : le dramaturge suscite la polémique pour son 100e anniversaire
Albert Camus est un dramaturge qui a marqué son époque et il a su perdurer au fil du temps grâce à son œuvre.
Le 100e anniversaire d’Albert Camus est à l’ordre du jour, mais ce centenaire a quelque peu un goût amer. Un grand hommage national devait avoir lieu à Aix en Provence. Catherine Camus, qui est la fille de l’écrivain, possède les droits moraux des œuvres, mais elle a été quelque peu fatiguée par toutes les polémiques qui ont rythmé la préparation. Les commissaires pressentis pour cette cérémonie, les politiques ou encore les organisateurs n’ont cessé de se disputer pour cet évènement. Finalement, ce dernier n’a pas eu lieu et le centenaire d’Albert Camus n’a pas été célébré. Une autre polémique a été référencée du côté de la ministre de la Culture.
Polémique pour son centenaire
Aurélie Filippetti a déclaré qu’elle n’irait pas se recueillir sur la tombe d’Albert Camus dans le Vaucluse, elle avait l’intention de s’y rendre le lendemain. Il n’y aura pas de discours puisque la ministre de la Culture déposera simplement sur la sépulture d’Albert Camus une gerbe. Ce dernier a également marqué l’histoire de la littérature du 20e siècle et son œuvre est toujours d’actualité. Les thèmes qu’il évoquait et certaines de ses citations peuvent être utilisés pour la société moderne. Ainsi, les Français ont tendance à penser que « Gouverner, c’est voler », dans Caligula, le dramaturge estimait que « tout le monde [le savait]”. Dans Actuelles, il révélait que « la société politique contemporaine [était] une machine à désespérer les hommes ».
Son œuvre s’applique au monde moderne
Albert Camus avait traité de nombreux thèmes, dont l’absurdité, que l’on peut retrouver dans le Mythe de Sisyphe « l’absurde est la notion essentielle et la première vérité […] un homme est toujours la proie de ses vérités ». Dans Les Justes, le dramaturge estimait que « l’honneur [était] la dernière richesse des pauvres » et qu’il y avait « dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser ».