Airbnb : Axelle Lemaire ne veut pas « stopper cette dynamique »
Vendredi sur RTL, le secrétaire d'État chargée du numérique Axelle Lemaire a notamment parlé d'une "bonne" collaboration avec la plate-forme communautaire Airbnb, dont elle n'entend ainsi pas "stopper" la "dynamique".
Mardi, le Sénat a voté le projet de loi pour une « République numérique ». Lequel consistera, dans son application, à ce que les personnes souhaitant louer un logement via la plate-forme communautaire Airbnb s’inscrivent au préalable à la mairie si résidant dans une ville de plus de 200.000 habitants.
Airbnb serait alors contraint à communiquer les revenus des loueurs à l’État. La secrétaire d’État chargée du numérique Axelle Lemaire était reçue vendredi matin sur RTL. Pour elle, le texte apparaît pertinent et ne vise pas à contrarier les particuliers : « C’est justement pour accompagner l’essor de l’économie collaborative, que j’adore, que j’utilise moi-même très souvent [que ce texte sort] ».
Axelle Lemaire favorable au projet de loi relatif à Airbnb
Et d’avoir précisé qu’il ne va pas s’agir de bloquer des pratiques mais d’« encadrer » celles qui étant parfois « détournées ». La secrétaire d’État a de même signifié qu’il n’est pas non plus dans les projets du gouvernement de se séparer de la plate-forme de location : « la collaboration […] avec Airbnb est bonne. […] Il n’est pas question de stopper cette dynamique ».
S’il était nécessaire de le rappeler, Mme Lemaire a insisté sur le fait que le texte s’adresse aux gens « qui devraient payer des revenus professionnels et qui ne le font pas. […] Moi je considère que si on loue son appartement plus de trois mois par an, effectivement on devrait le déclarer comme un usage professionnel ».
Usage illégal des données personnelles : des sanctions plus lourdes
Les entreprises faisant illégalement usage de données personnelles vont quant à elles s’exposer à des sanctions plus lourdes, comme le stipule le projet de loi. Ce dernier va même, à en croire la secrétaire d’État chargée du numérique, offrir un pouvoir plus grand aux particuliers, afin que ceux-ci puissent faire « face aux géants de l’internet », obtenir « le droit à l’oubli pour les mineurs », en concernant aussi « les personnes en situation de handicap, pour les territoires pour qu’ils soient tous couverts ».