Addictive, l’application TikTok va bloquer les jeunes au bout d’une heure d’utilisation, sauf que…
Une étude de l'application de contrôle parental 'Qustodio' montrait l'an passé que les mineurs passaient en moyenne 1h47 par jour sur TikTok. Bien trop selon la majorité des spécialistes.
Diminuer le temps de présence sur l’application mobile TikTok voici la bonne initiative des responsables du réseau social préféré des adolescents. Pour cela, TikTok va imposer une limite de 1 heure par jour pour les utilisateurs mineurs.
En place dans quelques semaines
Le groupe Chinois mettra en place cette nouvelle fonctionnalité d’ici à quelques semaines, cependant, elle pourra être très facilement désactivée ! En effet, les ados pourront toujours assez aisément mentir sur leur âge ou mieux, désactiver la fonction. Après 1 heure sur TikTok, ils pourront entrer un mot de passe pour continuer à utiliser l’application, un peu juste donc pour réellement bloquer les jeunes les plus motivés…Rappelons que le contrôle de l’âge sur TikTok reste uniquement déclaratif.
Responsabiliser les utilisateurs sans bloquer totalement leur usage
TikTok indique que cette décision a pour objectif de responsabiliser ses utilisateurs mais sans bloquer totalement leur usage. Le groupe affirme qu »après un mois de test, cette démarche a fait augmenter de 234% le recours à nos outils de gestion du temps d’écran’, est-il précisé.
Nous avons supprimé plus de 20 millions de comptes suspectés d’être détenus par des adolescents de moins de 13 ans
Contacté par Tech&Co, il a été indiqué que ‘les modérateurs de TikTok avaient pour instruction de signaler tout compte suspecté de ne pas respecter les restrictions d’âge et de les examiner. En juillet et septembre nous avons supprimé plus de 20 millions de comptes suspectés d’être détenus par des adolescents de moins de 13 ans ».
Charlotte Caubel, secrétaire d’État à l’Enfance, publiait le 23 février le tweet suivant : « La Commission européenne demande à ses salariés de supprimer TikTok. Cela doit nous interroger aussi pour nos enfants. L’application est sujette à de nombreuses dérives : pincements au visage, désinformation… Il ne faut pas sous estimer son impact. #PourNosEnfants ; Le parlement est saisi de trois propositions de loi : sur la majorité numérique (@LMarcangeli), le droit à l’image des enfants sur les réseaux sociaux (Bruno Studer), et les risques de l’exposition aux écrans (@CarolineJanvier). Nous les suivrons avec attention ! @jnbarrot« , écrivait-elle alors.