A9 : un accident sur l’autoroute fait 3 morts et 2 blessés
Un accident survenu la nuit dernière sur l'A9, dans l'Hérault, a fait trois morts et deux blessés. La circulation sur l'autoroute, un temps interrompue, a depuis été rétablie.
Un nouveau drame s’est produit il y a quelques heures sur l’autoroute A9. Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 juillet, un accident de la route survenu dans l’Hérault, entre Béziers et Narbonne dans le sens nord-sud, a fait trois morts et deux blessés.
Les victimes, nous rapportent nos confrères de France Info, évoluaient toutes à bord d’un mini-bus, pour un total de neuf occupants. L’accident est arrivé lorsque, en raison d’un apparent endormissement du conducteur, le véhicule est venu percuter la glissière de sécurité.
Hérault : dramatique accident sur l’A9 pour les passagers d’un mini-bus
Après plusieurs zigzags, le mini-bus a terminé sa course sur les voies de circulation et dans le sens opposé de sa marche. Et si plusieurs véhicules ont été concernés par le carambolage observé, le bilan des victimes ne s’est pas pour autant alourdi.
Suite à cet accident et pour permettre aux secours d’intervenir dans de saines conditions, la circulation sur l’A9 aura été temporairement interrompue, avant d’être rétablie et ce dans les deux sens.
Le conducteur se serait endormi
Sur cette même autoroute mais dans l’Aude, deux personnes avaient trouvé la mort en août 2013 dans un accident d’autocar. Ce dernier prenait la direction de Murcie, en Espagne, avant d’effectuer une sortie de route et de subir une chute de plusieurs mètres. Sur les 44 passagers du poids lourd, deux seront décédés et une trentaine blessés.
Deux pistes avaient alors été évoquées pour expliquer le drame. Selon le chauffeur de l’autocar, une altercation entre deux passagers aurait amené l’un d’entre eux à s’emparer du volant. La seconde hypothèse, visiblement plus plausible aux yeux du sous-préfet de l’Aude, voulait que ce conducteur se soit assoupi au volant. Celui-ci aura été placé en garde à vue puis relâché, les autorités ayant ainsi renoncé à l’interroger en raison de son état psychologique.