À Zurich, la rivière teinte en vert fluo par des militants écologistes
Cette impressionnante est à mettre au crédit de l’organisation Extinction Rebellion (XR), qui entendait ainsi protester contre la mise en danger de l’écosystème mondial.
Mardi, la rivière Limmat à Zurich a pris une insolite teinte vert fluorescent. Ce qui, dans la ville la plus peuplée de Suisse, n’a pas manqué d’être remarqué. C’était naturellement le but de l’organisation Extinction Rebellion (XR) à l’origine de cette coloration, et qui voulait protester contre la destruction de l’écosystème mondial.
Un colorant sans danger
Sur sa page Facebook, l’antenne zurichoise de ce réseau international de désobéissance civile climatique lancé au Royaume-Uni il y a un peu moins d’un an, annonçait donc : “Extinction Rebellion Zurich a coloré la Limmat en vert”. Des militants ont également publié des photos, l’une d’elles montrant des militants qui s’étaient jetés à l’eau avant de faire semblant d’être morts.
Coloration inoffensive utilisée par les hydrologues. La poudre est faite de sel de sodium salé et de potassium glycol et est biologiquement complètement sûre : elle ne fait pas de mal aux humains ni à la nature. #extinctionrebellion #zurich #xrswisstour pic.twitter.com/xGjKs0jiGk
— Extinction Rebellion Lausanne (@xrlausanne) September 10, 2019
Le message était le suivant : “XR veut attirer l’attention sur l’effondrement imminent de l’écosystème et sur le système toxique dans lequel nous nous trouvons”. Tout en précisant que le colorant auquel ils ont eu recours est constitué d’uranine, une substance “totalement inoffensive dont la toxicité est équivalente au sel de cuisine”.
D’autres actions prévues en Suisse
La police de la ville, avertie par des appels téléphoniques, est intervenue pour déterminer si l’eau représentait un quelconque danger pour la population. Pour sa part, l’organisation a annoncé des actions en tous genres dans plusieurs villes suisses, jusqu’au 20 septembre prochain.
Une prochaine manifestation nationale est prévue le 28 septembre à Berne, c’est-à-dire à quelques semaines des élections parlementaires.