À Nîmes, une école ferme après de nombreux cas d’allergie non expliqués
Le groupe scolaire accueillant plus de 300 enfants a été fermé en urgence jeudi matin.
Le groupe scolaire primaire et maternelle Léo Rousson de Nîmes (Gard) reste portes closes depuis jeudi matin. À l’origine de cette mesure exceptionnelle, l’apparition en tout début de semaine sur la peau de 15 élèves et 6 enseignants, de plaques et boutons, lesquels sont encore inexpliqués à ce jour.
Des analyses effectuées
Mais pour certains parents d’élèves, qui sont au total plus de 340 à fréquenter l’établissement, les travaux ayant cours dans des locaux mitoyens pourraient être la cause de ces allergies cutanées. Il s’agit de logements de fonction qui deviendront salles de classe, et qui font actuellement l’objet d’une procédure de désamiantage.
Dans un communiqué, la mairie indique : “Nous ne connaissons pas encore les raisons de ce phénomène allergique”. Mais elle précise que les analyses de l’air ont fourni leurs premiers résultats. Ils “révèlent de faibles traces de benzène utilisé dans des solvants mais sans être de nature à provoquer de fortes réactions. L’ensemble des personnels, agents d’entretien et même riverains (chantier sur le domaine public) interrogés pour connaître d’éventuels changements dans les pratiques ou travaux sur le secteur n’a pas donné d’informations”. Et le chantier attenant a été stoppé, même si l’amiante n’ets pas un matériau allergène, rappelle la mairie.
Même chose du côté “des classiques causes de ce type de situation ont été interrogées de principe (chenilles processionnaire, plutôt mars/avril), ambroisie (août/octobre), Cupressacées pouvant être impliqués dès janvier (cyprès)”.