7,5 % des Français vapotent régulièrement selon un dernier baromètre et cela inquiète les professionnels de santé (les chiffres)

Le dernier 'Baromètre Cancer' publié par Santé publique France avec le concours de l’Institut national du cancer montre que les jeunes vapotent certainement trop…

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, Santé publique France a présenté les résultats de son enquête réalisée avec l’Institut national du cancer. La note montre que la cigarette électronique est très largement connue de la population (99,6 % des personnes interrogées savent ce qu’est la cigarette électronique).

Près de sept Français sur dix vapotaient régulièrement en 2021

Si elles ne sont pas sans impact sur la santé, en 2021, 7 Français sur 10 vapotaient régulièrement. Le plus souvent, vapoter se fait au détriment des cigarettes classiques. Huit Français sur dix pensent que les cigarettes électroniques peuvent provoquer des cancers.

Huit Français sur dix pensent que les cigarettes électroniques peuvent provoquer des cancers

Les chiffres de l’étude sur la cigarette électronique : 99,6% des sondés savent ce qu’est une cigarette électronique ; 79,4 % des répondants pensent que l’utilisation de la cigarette électronique peut provoquer un cancer ; 75% des personnes jugent la cigarette électronique nocive pour la santé ; 52,9 % des répondants considèrent la cigarette électronique comme aussi ou plus nocive que la cigarette traditionnelle ; 79,8 % des personnes considèrent la nicotine contenue dans la cigarette électronique comme nocive pour la santé et elles sont 70 % à avoir la même opinion concernant les arômes et enfin, 82,7 % des répondants pensent que la nicotine contenue dans la cigarette électronique peut provoquer un cancer et 73,7 % pensent de même en ce qui concerne les arômes.

La cigarette électronique a des effets respiratoires et vasculaires

Pour le médecin et président de l’Alliance contre le tabac, Loïc Josseran, même si les études sur la cigarette électronique ne sont pas formelles à 100% sur ses dangers, il vaut mieux l’éviter : “Nous n’avons pas le recul aujourd’hui suffisant. En revanche, ce que montrent certaines études indépendamment du cancer, c’est que ça a des effets respiratoires et vasculaires“…

Une forme de mise à distance du risque individuel en fonction de son propre comportement

Les résultats de l’étude ‘Baromètre Cancer’, permettent également de constater une forme de mise à distance du risque individuel en fonction de son propre comportement. Ainsi, pour le tabac, 1 er facteur de risque évitable de cancer, 1 fumeur sur 2 place au moins un des seuils de dangerosité (c’est-à-dire le nombre de cigarettes fumées par jour ou le nombre d’années de tabagisme) au-dessus de sa propre consommation.

Pour l’alcool, 2 e facteur de risque évitable de cancer, les personnes qui en consomment le citent moins spontanément comme un facteur de risque de cancer que celles qui sont abstinentes. Cette mise à distance est d’autant plus importante que la consommation est élevée.